Par Haidmond Kaunan-Correspondant/afriquematin.net
« Etat de délabrement avancé des structures éducatives de base, sous-équipement de ces structures, non conformité des installations aux normes de protection des enfants, inexistence de structure dans certaines régions du pays, répartition inégale du personnel sur le territoire national, frais contributifs très élevé, vétusté des infrastructures , inexistence de données centrale fiable , inexistence de garderies et de crèches… » Ce sont entre autres les « maladies » dont souffre la l’encadrement et la protection de la petite enfance. Il ressort du bilan annuel l’année académique 2015-2016 du service de coordination des structures d’éducation de base qu’a présenté, sa directrice Madame Yapo Akora Arahamanta, hier mardi à l’hôtel du district d’Abidjan.
Les acteurs de ce service étaient « tous mobilisés pour des structures éducatives d’excellence » comme l’indique le thème de cette réunion- bilan.
Ils ont recommandé la réhabilitation et la construction de nouvelles structures, le redéploiement du personnel à l’intérieur du pays, Abidjan et sa grande région étant en surnombre. La révalorisation d’une ligne budgétaire pour toutes les régions. Avec pour perspectives la vaccination de 5000 enfants et l’uniformisation de 50 structures en 2017, la création de 50 crèches dans les zones café-cacao entre 2017 et 2020. Puis la formation d’enseignants et la mise en place d’un complexe socio-éducatif.
Mme Euphrasie Yao Kouassi, ministre de la promotion de la femme, de la famille et la protection de de l’enfant a salué d’entrée de jeu la compétence de tous les acteurs du bilan annuel 2015-2016, eû égard à leurs bons résultats. Etant donné que l’encadrement de la petite enfance assure le développement psycho-moteur de l’enfant et lui prépare à avoir une vie épanouie. Elle a révélé que son département ministériel a amélioré les reformes de l’éducation de la petite enfance. Avec la construction de 33 centres spécialisés, 67 centres socio-éducatifs…Et la réhabilitation en cours de certaines structures. Selon elle 14.889 enfants ont été inscrits en 2016 contre 11.000 en 2011 .Cependant elle estime que les défis demeurent donc il faut capitaliser les acquis. Elle a par ailleurs invité ses collaborateurs à intensifier la communication afin que l’existence des structures de l’éducation et et de la protection de la petite enfance soit connue des parents. Puis poursuivre l’existence des structures dans tout le pays et les rapprocher de toutes les populations. « L’ivoirien nouveau, a t-elle dit, doit se former dans nos différents centres.- Il y a donc un besoin d’infrastructures pour accueillir nos enfants». Mme Tié Bi, vice -gouverneur représentant le ministre-gouverneur Beugré Mambé, a encouragé les activités en faveur de la petite enfance avant de féliciter la ministre Euphrasie Yao Kouassi, pour sa distinction pendant les festivités de l’an 56 de la Côte d’Ivoire par le Président Alassane Ouattara.
