La presse allemande tacle Schweinsteiger… et la France !
« Adieu les Bleus », s’emballait la presse allemande hier matin. Pour la majorité des quotidiens germaniques, le résultat de la demi-finale entre la France et l’Allemagne ne faisait aucun doute. Cela a eu le mérite de piquer encore un peu plus l’orgueil des hommes de Didier Deschamps, comme l’a notamment expliqué André-Pierre Gignac. Alors, comment a été reçue l’élimination de la National Mannschaft outre-Rhin ? Les journaux ne rendent pas vraiment hommage à la France, axant surtout leurs titres et commentaires sur la main de Schweinsteiger.
« Schweinsteiger a fait une erreur stupide », écrit carrément Die Welt, qui évoque la fin de carrière internationale très probable du milieu de terrain, dont le travail défensif a pourtant été jugé important contre la France. Bild place un jeu de mots en Une avec « Weini », contraction de Schweini et du verbe weinen (pleurer) et parle d’un véritable« drame » pour la sélection. Et Bild de se lamenter sur la sortie manquée de Neuer sur le second but de Griezmann. « Même les parades de Neuer ont mal tourné ». Kicker de son côté évoque la malchance : « Défaite, malchance et Griezmann ». Soit l’un des rares à évoquer un Français puisque la plupart des médias semble l’avoir mauvaise contre les Bleus.« L’Allemagne se retire sur un fichu penalty. (…) La France arrive en finale par chance », écrit même carrément le Süddeutsche Zeitung !
Si Schweinsteiger en prend pour son grade sur le penalty provoqué, il n’est pas descendu en flèche sur sa prestation globale, contrairement à Müller, qui hérite des plus mauvaises notes dans les journaux. « Özil était le meilleur joueur allemand, il avait beaucoup de bonnes idées. Müller n’était pas bon, Schweinsteiger était OK mais a fait une erreur décisive », nous glisse notre collègue allemand de Fussball Transfers Tobias Feldhoff, un peu désabusé ce matin. L’Allemagne se retire donc au stade des demi-finales, pénalisée par deux erreurs individuelles de joueurs cadres. Mais il en faudra plus pour l’abattre, à l’image du tweet envoyé par le Berliner Zeitung. « Après tout, nous sommes encore champions du monde pour encore deux ans ».
Source: Footmercato.net