Par J.L – Afrique Matin.Net
Le ministère des infrastructures économiques serait-il au bord de la crise. Tout porte à le croire en tenant compte de la situation précaire des fonctionnaires et agents contractuels en poste dans ce département ministériel dirigé depuis plus de 15 ans par le ministre Achi Patrick et la détermination de ceux-ci à faire plier la hiérarchie.
Réunis en Assemblée générale extraordinaire (AGE) le samedi 02 juillet 2016 au Collège Moderne du Plateau, les membres du syndicat national des agents du ministère des infrastructures économiques de Côte d’Ivoire (SYNAMIE-CI) ont tiré sur la sonnette d’alarme et taper du coup sur la table pour l’amélioration de leurs conditions de travail.
En effet, confrontés à plusieurs problèmes devant lesquels la hiérarchie fait la sourde oreille, les agents n’entendent plus rester les bras croisés. Car, entre autre problèmes qu’ils connaissent, il faut noter 5 mois d’arriérés de salaires dus aux agents contractuels, le non-paiement de la prime de motivation, la cession de certains bâtiments appartenant au ministère à des particuliers, la non-signature des actes de nomination des différents directeurs généraux, directeurs centraux et sous-directeurs et l’absence de profil de carrière etc.
Pour mettre un terme à leur souffrance, les agents exigent le paiement intégral des arriérés de salaire des contractuels avant la mi-juillet, la régularisation du paiement des salaires pour l’exercice 2016. Aussi, demandent-ils un audit de la liste des agents contractuels, la prise des actes (arrêté interministériel, décrets) instituant les primes de motivation au ministères des infrastructures économiques et leur paiement effectif avant la fin de l’exercice budgétaire 2016 ainsi que l’intégration du SYNAMIE dans le comité de réflexion sur les primes.
En vue de régularisation la situation de tous les agents du ministère des infrastructures économiques, le syndicat demande la mise en application intégrale du décret 2011-392 du 16 novembre 2011 portant organisation dudit ministère, de même que la signature des décrets et arrêtés de nomination des différents directeurs.
Une des résolutions qui est ressortie de ces assises est relative à la mauvaise du patrimoine immobilier du ministère. Ainsi est-il exigé qu’un audit du patrimoine soit réalisé afin d’éviter dorénavant les désagréments tels que celui de Daloa où les locaux du ministère ont été cédés à un particulier avant d’être repris grâce à l’action en justice des agents de cette localité.
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