L’érosion est un mécanisme où les particules de sol sont détachées et déplacées de leur point d’origine. Le principal élément déclencheur de l’érosion est l’eau. Privés de leur couche protectrice naturelle qu’est la végétation, les sols deviennent vulnérables à l’érosion et les voies bitumées sont les premières victimes. C’est ce spectacle que les Ivoiriens consacrent leur temps à vivre lorsque les intempéries pluviales font leur apparition. En effet, dès les premières grosses pluies qui arrosent presque l’étendue du territoire ou la ville d’Abidjan, les routes, voies et artères bitumées cèdent sous le poids des averses. Démontrant ainsi les limites technologiques, techniques réelles des entreprises commises à réaliser ces grosses œuvres. On en veut pour preuve le prolongement du tronçon Toumodi-Yamoussoukro, qui constitue un véritable calvaire pour les usagers, où, à quelques endroits on se croirait sur la route rocailleuse qui mène dans mon village Amoinkanoukro, chef-lieu du canton N’drahanouan, dans la sous-préfecture de Bouaké. Alors question : quels sont les critères réels de sélection que les autorités ivoiriennes s’accordent pour céder d’importants marchés à ces entreprises? Ont-elles réellement l’expertise requise et nécessaire pour accomplir cette mission de bitumage de routes? On peut ainsi conclure que nos routes sont malades de l’amateurisme de certaines entreprises qui ont en charge de les bitumer. Et cette légèreté passe sous les yeux des autorités qui ne prennent pas le courage de sanctionner ces mauvaises entreprises qui ruinent l’économie ivoirienne. Car l’exécution des travaux de bitumage de routes coute excessivement chère. Et du coup, ces ouvrages qui à première vue de la fin des travaux, présentent des qualités à vous faire rêver, mais qu’en réalité ce ne sont que de la poudre aux yeux, qui n’ont une durée d’existence que de deux à trois ans de résistance. Ainsi l’état de la chaussée dégradée rend difficiles, en temps de pluie, les manœuvres aux automobilistes et autres usagers.
