Effroyable / Marcory Zone 4 : Des paris sur des chiens qui font l’amour aux jeunes filles

 

Par Francis Ahila-Afrique Matin.Net

On aura tout vu à Abidjan. S’il est connu de tous que Marcory zone 4 est le temple de la  prostitution dans la capitale économique ivoirienne c’est-à-dire là où des jeunes filles vendent leurs sexes aux hommes pour de l’argent, on était loin de savoir qu’elles se livraient également aux animaux.

Ce samedi 14 mai 2016, il est 21 heures passé de 30 minutes,  lorsqu’un ami français, qui assure de grandes responsabilités dans une entreprise de la place nous invite à passer du bon temps ensemble dans un endroit chic, selon lui. Notre ami français nous donne alors rendez-vous au grand carrefour de Koumassi où quelques minutes plus tard, il nous prend dans son véhicule en direction de Marcory zone 4, un lieu très animé les week-ends.

Dans le véhicule, notre ami nous dit ceci : « allons les amis… je vais vous faire découvrir votre pays », une phrase qui nous a fait marrer, parce que pour nous, il est impossible qu’un étranger connaissent mieux  notre pays plus que nous-mêmes encore moins Abidjan, erreur monumentale.

Après une dizaine de minutes de route, notre véhicule termine sa course  devant un bar dont nous taisons volontairement le nom. Il s’agit d’un bar qui se situe dans  les environs des Sapeurs-Pompiers, non loin de la mairie de Marcory. A l’entrée du bar, des agents de sécurité bien bâtis physiquement mènent une minutieuse fouille, portables cellulaires, appareils photos numériques, tablettes et autres appareils sont interdits à l’intérieur. Pour avoir accès au bar, il faut débourser une coquette somme de 25 000 F, une somme qui n’a rien avoir avec ce que vous allez consommer.

Après avoir réglé tous ces impératifs, nous voici dans le bar, Européens et Africains réunis dans ce lieu dansent au son et au rythme de la rumba, d’autres assis devant des verres de boissons alcoolisées fument de la cigarette et échangent avec leurs amis. Notre ami français nous conduit dans un autre compartiment  du bar qu’il appelle ‘’place V.I.P’’.  Là, nous découvrons une scène épouvantable et révoltante. Mon Dieu, des jeunes filles, les mains posées sur un long canapé, se font enculer par des chiens de tailles énormes. Des chiens identifiés comme des bergers allemands. Incroyable mais réel, cinq jeunes filles ivoiriennes se font pénétrer par des bergers allemands portant des muselières (protège-gueule), elles gémissent audiblement au ‘’va et vient ‘’ des chiens qui sont en compétition. Les muselières sont portées aux chiens pour protéger les filles des morsures et bavures car, selon une information, un chien aurait mordu une fille après avoir joui.

A la place VIP du bar, des paris initiés par des Européens sont organisés avec des chiens qui couchent avec des ivoiriennes. Le  propriétaire du chien le plus endurant, c’est-à-dire qui ne jouit pas vite avant les autres gagne le pari et engrange tout le pognon mis en jeu. Et là à notre arrivée, cinq bergers allemands qui seraient les meilleurs en la matière selon les compétiteurs, chevauchaient  ces jeunes filles au grand bonheur de leurs maîtres qui les encourageaient par ces mots : « allez allez allez !!! Cogne mon chien ».

Après une bonne vingtaine de minutes, quatre chiens avaient perdu la partie, l’autre portant le numéro 2 au cou continuait à se donner du plaisir avec des coups de reins dont lui seul a le secret. Son maître très heureux de son animal récupère tout le pognon. A la question de savoir combien gagnerait ces jeunes filles pour accepter de se faire rabaisser de la sorte, l’un des compétiteurs nous répond ceci : «  ces jeunes filles gagneraient 5000f par partie de sexe, elles peuvent se taper 3 à 4 chiens par soirée… »

Pitoyable,  pour 5000f ces jeunes filles ne savent en aucun cas à quel danger elles sont exposées. Nous sommes restés ‘bouche ouverte’, sans mot dire jusqu’à la sortie du bar avant d’emprunter chacun la route de son domicile. Notre ami français avait raison, nous ne connaissons vraiment pas notre cher beau pays la Côte d’Ivoire.

Mais que font la police des mœurs et l’Etat de Côte d’Ivoire face à cette nouvelle forme d’esclavagisme sexuel opéré par des Européens sur des jeunes filles noires ?