DGI-Séminaire Bilan Annuel /Ouattara Sié Abou invite toute la chaine fiscale à plus de performance
Par Brou François/afriquematin.net
Ce jeudi 11 janvier 2024, dans un établissement hôtelier situé à Port-Bouët, s’est tenu le séminaire bilan annuel de la Direction Générale des Impôts (DGI) sous le thème « Analyse des résultats de l’année 2023 et perspectives pour l’année 2024 ». Cette rencontre de travail a réuni l’ensemble des membres du Comité de Direction élargi, des sous-directeurs et chefs de service désignés.
Lors de cette réunion regroupant les acteurs de l’appareil fiscal ivoirien, le premier responsable, Ouattara Sié Abou, a présenté le bilan des activités de la Direction des Impôts. Selon lui, les recettes fiscales sont en constante croissance, « les recettes brutes de fin décembre 2023 se chiffrent à 3.736,0 milliards de Fcfa pour un objectif de 3.685,8 milliards de Fcfa. Il se dégage un écart positif de 50,2 milliards de Fcfa, soit un taux de réalisation des objectifs de 101,4%. En comparaison avec les recettes de l’année 2022, qui s’élevaient à 3.207,9 milliards avec une hausse de 528,2 milliards, soit un taux de croissance de 16,5% », a-t-il indiqué. Malgré ces chiffres très encourageants, des insuffisances subsistent, car, at-il souligné que chaque année apporte son lot de défis, notant par ailleurs qu’il est nécessaire d’identifier et de corriger les éventuelles lacunes.
Poursuivant, le Directeur Général des Impôts a évoqué les engagements de l’État vis-à-vis du Fonds Monétaire International concernant la mobilisation des ressources domestiques. « Nous sommes conscients des missions qui sont les nôtres. Et nous entendons les remplir pleinement à la satisfaction du gouvernement, à la satisfaction du président de la République, Alassane Ouattara, qui nous a fait confiance en nous confiant les rênes de l’administration fiscale ivoirienne. Nous n’avons pas le droit de décevoir… Les besoins de l’État sont énormes. Il faut qu’on arrive à une logique d’Ivoiriens qui feront en sorte que l’État ne tende plus la main. Il faut penser au développement et au bien-être de nos populations », a-t-il déclaré.
Il est à noter que plusieurs dispositifs ont été mis en œuvre pour relever ce défi important, notamment le programme Économique et Financier conclu entre le Gouvernement et le Fonds Monétaire International (FMI). Cela inclut la sensibilisation du contribuable, le renforcement du recouvrement des arriérés d’impôts dans le cadre de la mise en œuvre du plan conçu à cet effet, l’amélioration significative du rendement du contrôle fiscal, le traitement des dossiers en contentieux et à gros enjeu, ainsi que le recouvrement de l’IRVM de certaines entreprises minières.
En termes de perspectives, les objectifs de recette de la DGI pour l’année 2024 s’élèvent à 4.357 milliards, en hausse de 621,0 milliards, soit 16,6% par rapport aux recouvrements de l’année 2023. « Afin de relever ce nouveau défi, Ouattara Sié Abou recommande ses collaborateurs et agents « d’exploiter avec constance et abnégation, tous les leviers de notre métier, qui ont gouverner notre mission en y associant à chaque fois les outils modernes de gouvernance et de gestion », a-t-il décidé.
L’institution compte atteindre cet objectif à travers sa politique de digitalisation, l’exécution du plan de recouvrement des arriérés, la mise en œuvre diligente des mesures contenues dans l’annexe fiscale 2024, la mise en œuvre efficace du plan stratégique 2022-2025 et la poursuite des actions de communication et de sensibilisation.