Politique/L’ONG Leadafricaines dénonce le non-respect du quota de femmes sur les listes électorales

Une coalition d’organisations féministes dénonce le non-respect du quota de 30 % de femmes dans les assemblées élues.

À moins de deux mois et demi des élections locales, le contentieux électoral est loin d’être résolu. Après l’affaire relative à l’exclusion de l’ancien président Laurent Gbagbo, une coalition d’organisations féministes vient de faire son entrée en scène en dénonçant le non-respect du quota de femmes sur les listes électorales. Depuis octobre 2019, une nouvelle loi impose un quota de 30% de femmes candidates pour les assemblées élues.

Selon Kadi Tanou, présidente de l’ONG Leadafricaines, aucun des grands partis politiques n’a respecté la loi de. « Aucun des partis politiques n’atteint même les 15 % de candidatures féminines sur sa liste… la fourchette va de 3 % à 9 % », a-t-elle regretté. Et d’ajouter « beaucoup de femmes qui souhaitent se porter candidates, malheureusement, elles ne sont pas choisies par les partis politiques qui privilégient de mettre en avant les hommes ».

Pour pallier à cette problématique, Kadi Tanou recommande à l’Etat d’instaurer véritablement des mesures dissuasives pour obliger les partis politiques à pouvoir respecter cette loi.

Notons que l’ONG Leadafricaines œuvre depuis 2011 pour un meilleur accès des femmes aux postes de décision.

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