Internationalisation du concours Awoulaba/ La présidente statutaire Géneviève Dahon dénonce un acte de sabotage et fait une mise au point

Par Guillaume Ahi/afriquematin.net

 Au cours d’une conférence de presse tenue le jeudi 16 mars dans la commune de cocody-Angré terminus 81-82, la présidente statutaire du Comité Awoulaba Cote d’Ivoire (CACI), Géneviève Dahon a fait une mise au point sur le changement de dénomination du Comité Awoulaba Cote D’Ivoire (CACI) devenu Comité Reine Awoulaba d’Afrique (CORA) dont elle est la présidente. Elle a profité de l’occasion pour dénoncer les actes de diffamations et d’usurpations commis par son ex-secrétaire générale le sieur Zouzouko Charlemagne.

 Au cours de cette rencontre avec la presse, la Présidente statutaire Géneviève Dahon, a rappelé les raisons de l’internationalisation du concours awoulaba avant d’expliquer les causes du changement de dénomination du Comité Awoulaba Côte d’Ivoire.

Selon elle, le professionnalisme dont à fait preuve le Comité Awoulaba Côte d’Ivoire(CACI) depuis de nombreuses années dans la promotion de la beauté africaine et la valorisation de la femme ivoirienne voire africaine avec toutes les valeurs qu’elle porte, ont suscité l’intérêt de partenaires nationaux et internationaux à internationaliser ce concours.

 « Après plusieurs années d’expérience et une assise nationale consolidée, le CACI, s’est inscrit à l’idée de notre tutelle et partenaire, le Ministère de Culture et de la Francophonie, et du Bureau Unesco Abidjan, qui nous suggèrent lors de la finale de l’édition 2022, d’internationaliser le Concours Awoulaba » a-t-elle fait savoir.

Armel Akonda, chargé de communication(Gauche), Géneviève Dahon, Présidente du CORA-CI(Au milieu) et Ouakoubé Médard, Commissaire Waka, Vice-président du CORA-CI(A droite).

 

Elle a par ailleurs ajouté que « notre projet nouveau a tout de suite rencontré l’adhésion de nos pairs des pays de la sous-région qui ont bien voulu adopté la dénomination ivoirienne Awoulaba pour l’identification de ce concours en vue de la valorisation inclusive de la femme africaine, à travers ses atouts physiques, intellectuels et ses valeurs socio-culturelles. Nous ne vous cachons pas la fierté et l’honneur que nous avons ressenti lorsque nos pairs ont totalement adhéré au concept made in Côte d’Ivoire, qu’est Awoulaba. Il s’agit notamment du Mali, de la Guinée, du Ghana, du Niger, du Togo, du Bénin et du Cameroun », s’est-elle réjouie.

Au sujet de la nouvelle dénomination du comité Awoulaba Côte d’Ivoire(CACI), la présidente statutaire Géneviève Dahon précise qu’il était nécessaire d’apporter des aménagements aux statuts de l’organisation qui désormais à une visée internationale : « Pour épouser ce vaste projet du concours Awoulaba dans la sous-région, nous avons dû aménager nos textes fondateurs ; c’est pourquoi le Comité Awoulaba Côte D’Ivoire (CACI) qui a une visée nationale change de dénomination et devient le Comité Reine Awoulaba d’Afrique (CORA), avec une visée internationale.  Le CACI dont je suis la Présidente statutaire, a changé de dénomination et s’appelle désormais le CORA Côte d’Ivoire (CORA-CI), entendons Comité Reine Awoulaba d’Afrique-Division Côte d’Ivoire » a précisé la présidente Dahon Geneviève.

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S’agissant des agissements malsains de son ex-secrétaire générale Zouzouko Charlemagne, la Présidente du CORA-CI a fait savoir « Il a osé organiser un point de presse il y a presque 2 semaines pour annoncer la tenue du concours Awoulaba en Côte d’Ivoire sous sa direction ; sans avoir dit que j’avais été déchu de mon poste pour faute lourde » s’est-elle indignée, et d’indiquer que des plaintes ont étés déposées contre cet usurpateur : « Nous sommes des acteurs culturels au service du développement socioculturel de notre pays et nous attelons à faire notre part. Nous sommes dans un pays de droit, c’est pourquoi nous laissons la justice suivre son cours dans le cadre de la plainte que nous avons déposée contre cet usurpateur » a-t-elle fait savoir.

Il faut noter que le concept Awoulaba s’est internationalisé, il va désormais au-delà des frontières ivoiriennes.