Par Justin Kassy/afriquematin.net
Initié chaque année par l’artiste musicienne Oumou Sangaré, la ville de Yanfolila, dans la région de Sikasso accueille du 03 au 05 mars la 6ème édition du festival culturel, le « Fiwa ».
Pour cette ressortissante de la province du Wassoulou, chaque édition du « Fiwa » est un défi, voire un pari qu’Oumou Sangaré entend gagner. Pour permettre à son événement de s’impliquer davantage dans le circuit économico-culturo-social de son pays, la Diva compte sur l’apport de tous ses compatriotes épris de paix, de développement, d’amour, pour la patrie.
Depuis six (6) ans, le Mali a son festival, Après la Biennale artistique, en son temps, qui faisait la fierté du pays, les organisateurs de cette grande fête de la Culture ont mis la clé sous paillasson, laissant un vide qui peine à se relever de sa « chute ».
Ainsi nait le « Fiwa », avec Oumou Sangaré qui conduit, allègrement et avec tact, à la résurrection de la chose culturelle dans le pays de Soundjata Kéita. C’est pour quoi, les autorités du pays, ont spontanément y ont accordé du prix, faisant de la conceptrice une des « gardiennes » de la Culture et de la Musique malienne.
Ce grand événement culturel annuel est un véritable pan de cette richesse et quand on fait une rétrospective, on se rend compte que les éditions passées ont connu des résultats escomptés. Le succès était visible, patent.
La perfection étant l’un des objectifs, l’une des motivations légitimes de la star malienne, qui souhaiterait que cette année encore, le succès soit présent, au terme de ce rendez-vous festif d’envergure qui est en train d’occuper une place de choix dans les habitudes, et de s’insérer réellement dans les mœurs des Maliens, qui doit devenir inéluctablement une destination touristique des festivaliers du monde.
