1er Festival du cinéma francophone/Une grande première dans l’espace culturel ivoirien
Par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net
A l’occasion du lancement du premier rendez-vous du cinéma francophone, une conférence de presse a réuni hier mercredi 07 décembre au Majestic Ivoire à Cocody Animée conjointement par le chargé des Etudes et Marchés des pays francophones, Jean-Christophe Baubiat, Sylvain Agbré, directeur d’exploitation du cinéma Majestic Ivoire et de Mohamed Mustapha, alias Mahamane. A l’initiative d’Unifrance, cette conférence de presse, s’inscrit dans le cadre du rapport de ce groupe francophone- qui préconise- l’organisation de deux manifestations. Selon Jean-Christophe Baubiat « vue le succès des rencontres du mois de juin 2015 et l’opération de promotion des films de l’espace francophone, il était opportun de remettre le couvert cette année de 2016 », explique t-il. Il a fait également savoir que « la francophonie africaine est une opportunité culturelle et économique, parce que l’Afrique offre au cinéma francophone un des moteurs de sa croissance future ». A sa suite l’enfant d’Agadès, Mohamed Mustapha (Mahamane) s’est dit heureux de se retrouver une fois encore sur les bords de la Lagune Ebrié. Profitant de cette rencontre, ce garçon qui a traîné sa « belle carapace » un peu partout a rappelé qu’il est présent « pour participer à la cérémonie de l’avant première du festival du film francophone organisé par Unifrance pour lequel je suis là entant qu’ invité et ensuite pour une première mondiale de mon film « bienvenue au Gondwana » qui a été tourné à Abidjan et à Yamoussoukro, avec des acteurs ivoiriens ainsi que le festival « Abidjan, capitale du rire ». Pour ce spectacle grandeur nature qui commence par une projection demain vendredi au Palais de la culture à Treichville, il a tenu à remercier au passage « l’Etat ivoirien qui nous a apportés tous les appuis possibles pour la réalisation de cette œuvre », annonce-t-il. Dans son orientation de mieux conscientiser les « en hauts de en hauts », comme il l’a si bien imager, l’Afrique toujours le continent où l’injustice, la corruption et les maux de la société fleurissent. « En fait le Gondwana est un pays imaginaire, qui s’apparente à l’Afrique, qui est un peu le repoussoir », dit-t-il. L’Afrique, ce continent que « les en haut de en haut » ne veulent pas qu’il émerge. La voyant, vivre avec ses tragédies et autres souffrances. Ce qui fait que chaque africain se retrouve dans le Gondwana », fait-il remarquer. S’agissant de la liberté d’expression, le président –fondateur du Gondwana se dit s’approprier de cette donne, mais à une condition, « il y a des législations sur la diffamation, sur les rumeurs, sur les attaques personnelles, c’est ça la liberté d’expression oui. Mais là où la liberté des autres commence, pour l’autre aussi doit s’arrêter. Il faut respecter les autres, mais on a droit de dire ce qu’on veut, dans le strict respect », conseille-t-il. Pour la petite histoire Mahamane a été élève dans une école maternelle et primaire à Cocody, où il s’est retrouvé par la suite au collège moderne dudit quartier. Après quelques années d’absence, il revient plus tard à l’Université nationale de Côte d’Ivoire pour faire sa licence et sa Maitrise. Ensuite, il repart au Cameroun, au Niger et en France. Le président- fondateur du Gondwana conclu que « Je suis un enfant d’Abidjan ».