Cocody/Assassinat d’un étudiant : une rivalité au sein de la FESCI en cause

Guillaume Ahi/afriquematin.net

Dans un communiqué dont nous avons reçu copie ce jour, dans la nuit du 29 au 30 septembre 2024, un corps sans vie a été découvert au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Cocody, suscitant une vive émotion au sein de la communauté estudiantine. L’enquête révèle que la victime, AGUI Mars Aubin Deagoué, alias « Général Sorcier », âgé de 49 ans, était un étudiant en Master 2 d’anglais à l’Université d’Abobo-Adjamé et membre influent de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI).

Cliquer sur ce lien pour voir le communiqué :COMMUNIQUE DU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE HOMICIDE MEMBRE DE LA FESCI

Des sources proches de l’enquête indiquent que la victime entretenait un conflit ouvert avec KAMBOU Sié, actuel Secrétaire Général de la FESCI. Selon les premiers éléments recueillis par la police, AGUI Mars Aubin Deagoué aurait été attiré dans un piège par SIDIBÉ Abdoul Karim, un individu se présentant comme agent de renseignement et proche de KAMBOU Sié.

D’après les déclarations de SIDIBÉ, ce dernier aurait été mandaté par KAMBOU pour organiser une rencontre entre les deux rivaux, dont l’animosité aurait pris racine sur les différents campus universitaires. AGUI, rassuré par cette proposition de médiation, s’était rendu dans un lieu à Angré Pétro Ivoire où il aurait été enlevé par des inconnus à bord d’un taxi Yango, avant d’être conduit vers une destination inconnue.

Le Procureur de la République, alerté de cette situation préoccupante, a tenu à rassurer les familles d’élèves et d’étudiants, ainsi que la population, en affirmant que des mesures rigoureuses seront prises pour faire la lumière sur cet assassinat. Il a également souligné que les auteurs et complices seront activement recherchés, arrêtés et traduits en justice.

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Cet événement tragique, qui met en lumière les tensions récurrentes au sein de la FESCI, plonge une fois de plus l’université ivoirienne dans le deuil. Les autorités compétentes sont à pied d’œuvre pour élucider les circonstances de cet acte criminel.

L’enquête se poursuit.