Par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net
Les échéances des élections législatives du mois de mars prochain s’annoncent épiques dans toutes les localités du pays, mettant en branle les états-majors. Dans la circonscription électorale de Tiapoum, dans le Sud-Comoé, les candidats sont à pied d’œuvre pour aiguiser leurs offensives en vue d’accéder à l’Hémicycle.
Les populations de plusieurs localités du pays éliront leur (s) député(s) le 06 Mars prochain et la localité de Tiapoum n’est pas en reste. Ainsi, les électeurs de Borobo, Ebouinba, N’guiémé, Assué Mossi, Assué Deux, Nzabenou, Frambo, Alangouanou, Affonomo et autres Nouamoué et Noé, ont porté leur choix sur le Colonel de l’Armée à la retraite N’golé Mongomin Patrick.
Le choix de ses parents n’est pas fortuite, car leur candidat totalisant plusieurs années d’ expérience dans le domaine de la gestion de la chose publique, surtout les finances, notamment au fonds de prévoyance militaire où il a fait des prouesses, ces années de gestion lui ont permis d’acquérir des lauriers.
Dès la première seconde du temps de sa retraite, le candidat n’est pas resté inactif, car voulant acquérir une dose d’expérience dans la sphère politique, il se rapproche des férus dans le domaine, « j’ai fait des campagnes électorales, législatives où j’étais directeur local de campagne en 2015 et en 2020 et pour le président de la république, aussi bien que pour le conseil régional dans la sous-préfecture de Kouakro », fait-il savoir.
« L’appétit venant en mangeant », dit-on, voici que la mouche « pique » le Colo et vu ses performances sur le terrain, se fait inviter par l’un de ses parents pour le suivre au rhdp, une offre qu’il refuse parce que son âme ne se « colle » pas aux idéaux de cette formation politique « l’amour d’y être ne l’animait pas, car certaines pratiques qui fondent les vertus de cette formations politique ne me convenaient », d’où sa défection au profit du Pdci-Rda, son parti naturel, soutenant mordicus que c’est ce parti qui a créé et dirigé la Côte d’Ivoire.
«J’ai choisis le Pdci-Rda par amour, du fait que je n’apprécie en aucun cas un parti politique qui foule aux pieds les principes de la démocratie et du respect des droits de l’homme, qui peuvent garantir la Paix et permettre au pays de se développer. Il ne suffit pas de parler de paix, mais ce sont les actes qu’on pose qui reflètent cette paix, malheureusement, avec ce qui est en train de se passer maintenant, je dirai que c’est dommage », regrette-t-il
Le soldat qu’il est note que plusieurs raisons militent en faveur de son choix d’être candidat et d’être à l’Assemblée nationale au soir du 06 mars 2021. « D’abord le rôle de député que je connais et les prérogatives qui lui sont assignées ne sont pas respectées-comme on le voit en Europe où des projets de loi suscitent des dizaines de centaines d’amendements. Je viens à l’assemblée nationale pour apporter ce qu’il y a de mieux, au niveau des lois, à ma population. Car je compte corriger cette pratique de certains députés », avertit-il.
N’golé Mongomin Patrick vient à l’Assemblée nationale pour corriger certaines pratiques et comportements déshonorants de certains députés, selon lui, « qui, une fois élus tournent le dos à leurs votants. Je garantirai constamment ma présence auprès des populations qui m’ont fait confiance en m’élisant. Je n’ai pas attendu que je me porte candidat ou que je suis élu pour répondre aux préoccupations de mes concitoyens ».
Plusieurs actes posés à Tiapoum et dans d’autres contrées de sa circonscription électorale dans le cadre social sont à son actif, « comme le lotissement, que j’ai eu à conduire les travaux, j’ai relevé la coopérative qui était en déclin, l’eau courante. Ce sont ces genres de missions qui me caractérisent et me motivent, à poser ma candidature. De par mon expérience professionnelle, je crois que je suis apte à apporter une certaine aisance aux populations de ma circonscription électoral », confie-t-il.
Estimant qu’il a sa place à l’hémicycle, l’annonce de sa candidature a été accueillie avec ferveur et beaucoup d’enthousiasme. Pour lui, être député c’est prendre en compte les réalités sociales de la population qui nécessitent des propositions de lois. « C’est ce que nos députés ne font pas. Et j’espère être au quotidien en leur sein pour me donner les moyens de prendre en compte leur besoins et porter également là où il faut leur préoccupation. Car ce qui fera la différence entre mes adversaires et moi, c’est la sincérité, il ne faut pas attendre à l’approche d’une élection pour se rendre compte que vous avez une population, des parents et des proches qui existent.
Le député doit pouvoir répondre aux préoccupations de la population, quel que soit son bord politique, avec les ressources de l’Etat. Pour la crédibilité du mandat du président de la république, il faut qu’il ait une opposition-forte. On peut faire la démocratie selon nos réalités culturelles, un pays qui a plus de soixante (60) ethnies, avec des modes de gestion de la cité qui ne sont pas tous pareils, on doit pouvoir trouver des compromis avec un système politique de gestion qui pourrait convenir à notre pays où tout le monde va apporter sa contribution », estime-t-il.
En cette période de Covid-19 où les cas de contaminations sont en progression, le candidat reconnait cette terrible réalité, « le problème de cette pandémie qui est en train de monter en crescendo, avec ces campagnes- c’est délicat. L’une de nos missions, c’est de sensibiliser les populations, et pendant cette campagne, je profiterai de l’occasion pour dire aux gens que cette pandémie est une réalité. Je vais œuvrer à conscientiser les gens-ils doivent éviter de se serrer les mains, même si c’est difficile en Afrique ».
A ce jeu électoral, N’golé Mongomin Patrick lance un appel à l’endroit des populations, leur rappelant que la compétition électorale n’est qu’un jeu « que chacun sache qu’il suffit d’avoir les arguments qu’il faut pour que nos compatriotes en soit convaincus. Malheureusement, c’est l’argent qui circule, à cela, j’invite nos populations à faire des choix responsables pour ne pas se laisser impressionner par des espèces sonnantes et trébuchantes et se mordre les doigts après. Il faut que tous nos candidats évitent d’utiliser la violence pour remporter ces élections-là, parce que la Côte d’Ivoire a trop souffert des violences pré et postélectorales », invite-t-il