Par Vouzo Zaba/afriquematin.net
Rappelé à Dieu aux premières heures de la journée du samedi 16 mai 2020, l’archevêque Kadjo Adou , plus connu sous le nom de Kassi d’Azito, a été porté en terre en présence de personnalités politiques, administratives et religieuses, de parents, amis et connaissances venus en très grand nombre pour l’accompagner jusqu’à sa dernière demeure . C’était ce samedi 04 juillet 2020 dans le village d’Azito, situé à Abidjan-Yopougon.
Le lendemain, depuis la levée du corps à Ivoire Sépulture (IVO.SEP) en passant par le domicile familial à Abidjan-2Plataeux jusqu’à l’église de la Mission Evangélique de la Délivrance des Ames (MEDA) du village d’Azito, dans la commune de Yopougon, l’émotion était à son comble et perceptible sur les visages de ces milliers de personnes venues en très grand nombre pour conduire le défunt à sa dernière demeure.
Ils étaient tous présents ou presque, les membres de la confédération des Eglises de Côte d’Ivoire (CONF.E.C.I) et d’autres leaders religieux qu’accompagnaient des représentants de l’Etat de Côte d’Ivoire , des leaders de mouvements associatifs et de représentants de chancelleries . Ce sont les Pasteurs Yaye Dion Robert, Germain Ouedraogo, Kpanguy Bernard, l’archevêque Kodja Guy Vincent, les prophètes Olivier Gahoua, Frank Mahi, les revérends Jean Isidore Gauzé Blé, Jonathan Gba, Camille Makosso, Shekinael, les Docteurs Kouadio N’guessan William, Firmin Kacou, le vice-président du district d’Abidjan, Séa Honoré et de nombreuses autres personnalités.
La veuve, pasteur Marcelline Kadjo, les enfants de l’archevêque Kassi d’Azito et les membres du cercle familial ont, malgré la douleur de l’ultime séparation, réussi à garder cette sérénité face à toute épreuve que n’a cessé de prodiguer, de son vivant, l’illustre serviteur de Dieu.
C’était aussi une personnalité dont l’instruction dépassait le seul cadre spirituel pour embrasser divers horizons. Il était , en effet, titulaire d’un diplôme supérieur en communication, d’un DESS en Gestion des Ressources Humaines et en Management des organisations. Il était en outre titulaire d’un certificat en Droit International Humanitaire et en droit des conflits armés de l’Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche de la Paix. C’est à ce titre qu’il avait été copté par le premier ministre Charles Konan Banny, pour être membre de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation en tant que commissaire chargé de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale.