Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net
Une recherche effectuée – dans la base des données des sanctions américaines vient d’épingler Fatou Bensouda. Les résultats de celle-ci ont montré que des personnes s’exposeraient à des sanctions si elles apportaient une assistance matérielle à la juriste.
Selon le media en ligne apr-news.fr– qui rapporte l’information, ce revers vient du fait que le nom de la procureuse veut « plonger le nez » dans une affaire qui tente à ouvrir enquête sur des crimes présumés qu’auraient commis les soldats américains en Afghanistan. Ce « jeu » apparait aux yeux du président américain comme une « provocation » de la part de Fatou Bensouda.
En guise de protestation, Donald Trump, trouvant en cette décision troublante et inquiétante, décide de mener une recherche dans la base des données des « fonctionnaires, employés et agents, ainsi que les membres de leur famille immédiate » travaillant à la CPI. Les résultats qui ont suivi, ont montré que le nom de la juriste figurait deux fois sous son nom complet, Fatou Bom Bensouda.
Le président américain trouvant cette initiative de Bensouda d’introduire le « nez », là où il ne faut pas, comme une provocation, va user de ses prérogatives pour lui assener le coup en prenant un décret contre cette dernière. S’en suit un communiqué lu, lors d’une conférence de presse par le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo rapportant que «tout individu ou entité qui continuera à assister matériellement » la procureure « s’expose également à des sanctions ».
Faut-il rappeler qu’au mois de juin 2020, le président Donald Trump avait publié un décret autorisant des sanctions contre les « fonctionnaires, employés et agents, ainsi que les membres de leur famille immédiate » qui travaillent à la Cour pénale internationale. Et Fatou Bensouda tombe sous le coup de ce décret .