Avocat de profession, Douglas Emhoff-aime sa femme plus que tout, c’est un père comblé qui s’entend à merveille avec son ex-femme… Bref, aucune ombre au tableau. Lui-même revendique toutes ses étiquettes à la fois. «Je suis un avocat, un mec, un père», lâche-t-il dans les colonnes du magazine. «Je suis juste un type, je ne suis pas un politicien.»
Désintéressé de la politique, Douglas Emhoff préfère d’habitude ses parties de golf sous le soleil de Californie au milieu politico-élitiste de Washington et ses galas de charité. Pour autant, il a soutenu tant bien que mal la campagne de son épouse, jusqu’à son élection de vice-présidente de Joe Biden. Une position qui l’a également amené, pour des raisons éthiques, à prendre congé de son poste d’associé de l’un des plus grands cabinets d’avocats au monde.
Mais Douglas Emhoff ne quitte pas complètement le droit. Il rejoint en effet la prestigieuse Georgetown University Law Center, en tant que Visiteur de marque, un titre honorifique attribué à des personnes jugées érudites dans un domaine et invitées par un établissement à venir y enseigner, délivrer des conférences ou effectuer des recherches.
D’origine juive et natif de Brooklyn, Douglas Emhoff connaît une enfance on ne peut plus normale. Celle typique du petit Américain moyen qui passe ses week-ends à faire du vélo et jouer au baseball. Comme des milliers d’autres jeunes, pour se faire de l’argent, Douglas cherche un petit job et atterrit chez McDonald’s.
Homme heureux, il épouse en 1992 Kerstin, cofondatrice et directrice générale d’une société de production, avec qui il a deux enfants âgés respectivement de 26 ans et 21 ans.
Après seize années de mariage, Douglas et Kerstin se quittent en bons termes. Le divorce est prononcé et il devient père célibataire et en 2013, son chemin croise celui de… Kamala Harris. Elle aussi a deux enfants à charge et une carrière dans le droit.
Quelque peu timide, l’avocat impressionne la procureure générale de Californie d’alors en lui envoyant un e-mail le lendemain de leur premier rendez-vous pour lui dire : «Je t’aime vraiment.» Moins d’un an plus tard, il se met à genoux au milieu d’un échange peu romantique pour lui demander sa main. Kamala dit «oui». Une cérémonie privée a lieu le 22 août 2014, au palais de justice de Santa Barbara.
Née d’un père jamaïcain d’une mère indienne, Douglas prend conscience de ses privilèges au contact de Kamala. Avec elle, il épouse aussi finalement la politique et s’est battu à ses côtés. La vice-présidente sait aussi qu’elle peut compter sur le soutien de Kerstin Mackin, la première femme de Douglas et ses deux beaux-enfants.
Source : 4suisse.com