Par Speakfree / Afriquematin.net
Par leurs comportements et leurs pratiques peu orthodoxes, les conducteurs de taxis compteurs rament à contre-courant des efforts quotidiens déployés par les autorités gouvernementales pour booster l’économie nationale.
Le premier président de la République de Côte d’Ivoire ne croyait pas si bien dire lorsqu’il affirmait que « la route précède le développement ». En effet, Il est aujourd’hui indéniable que les infrastructures routières ont largement contribuées au désenclavement et par conséquent à la mise en valeur des potentialités économiques de nombre de régions du pays. La construction de la « côtière » a été un facteur déterminent à l’éclosion économique de la région de San-Pedro. Le nouveau pont de jacqueville sera à coût sur profitable à l’essor culturel et touristique de la ville et ses environs.
Comment, dans ce contexte, rester sourd aux cris de tous ceux qui sont écœurés par les agissements des conducteurs de taxis compteurs de la ville d’Abidjan qui est la plus importante métropole économique de la Côte d’Ivoire ? Une course de l’aéroport Félix Houphouët Boigny au quartier de la Riviera, sise à Cocody, n’est pas facturée à moins de 30.000frs CFA à l’encontre des opérateurs économiques qui foulent pour la première fois le sol Ivoirien par voie d’air ! Les conducteurs de taxis compteurs envoient balader ceux qui leur intiment d’user de la tarification normale via le compteur kilométrique.
L’un de nos confrères qui a voulu vérifier les faits sur le terrain, a eu la preuve flagrante de la réalité des faits. Pour le tronçon « 2plateaux-route d’abatta », il a négocié en vain la course à moins de 2.500fca. Se décidant à user de la tarification normale, grande fut sa surprise à l’arrivée de constater que le prix normal de la course soit à hauteur de 980fca.
C’est le lieu d’interpeller le ministère du commerce au travers de la direction de la métrologie qui ne semble pas faire cas de l’une des tâches essentielles à sa charge. Si ce service est fonctionnel, les usagers des taxis compteurs voudraient savoir pourquoi la tarification normale via le compteur kilométrique n’est pas privilégiée par les conducteurs ? Pourquoi le service de la métrologie du ministère du commerce est-il absent des campagnes de sensibilisations face à ce fléau qui gangrène à petit feu l’économie Ivoirienne ?
Vivement que des réponses satisfaisantes soient trouvées à toutes ces interrogations !