A l’ouverture du sommet Russie-Afrique tenu à Sotchi, le directeur adjoint du Service fédéral russe pour la coopération militaro-technique, Anatoli Pountchouk est revenu sur un contrat de vente d’hélicoptères d’attaque MI-35 au gouvernement fédéral du Nigeria, conclu en 2016.
« La Russie se propose de livrer à l’Afrique pour 4 milliards de dollars d’armes », a-t-il confié une agence de presse russe en marge de ce forum de Sotchi.
« Nous avons un contrat pour douze (12) hélicoptères, il est en cours de réalisation », a encore souligné Anatoli Pountchouk, mettant ainsi le doigt sur l’un des enjeux majeurs de ce sommet. Le renforcement de l’influence du complexe militaro-industriel russe sur le continent africain.
Et les annonces d’intérêt des Etats africains pour les équipements militaires russes pleuvent. Signe que l’offensive militaro-diplomatique, engagée ces dernières années par le deuxième plus grand producteur d’armes au monde, porte ses fruits.
Outre le Nigeria qui veut se doter de Sukhoi Su-57, des chars et de l’équipement militaire naval, et l’Erythrée « intéressée par l’achat de corvettes lance-missiles, d’hélicoptères et d’armes à feu », Anatoli Pountchouk a aussi fait part de l’intérêt du Cameroun pour les Pantsir-S1 russes, un système de défense antiaérienne.
L’avantage compétitif de la Russie en matière d’équipements militaires est indéniable, et l’ex-puissance soviétique compte bien l’exploiter pour son grand retour sur le continent.
Source : agenceecofin.com
N.B : le titre est de la rédaction