Par Jean- Marie Aka/afriquematin.net
Le collectif des fournisseurs de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire (COFANCI) a organisé un sit-in hier mercredi 8 mars 2020 devant les locaux de ladite institution pour exiger le paiement de leurs factures qui s’élèvent à 1,4 Milliard de F Cfa.
Venus en nombre réduits compte tenu de la situation sanitaire due au Covid-19, ces manifestants brandissaient devant le parlement des banderoles et des pancartes sur lesquelles l’on pouvait lire ‘’ Président Amadou Soumahoro payez nous, l’administration est une continuité’’.
Selon le porte-parole du collectif, Konan Konan Barthélémy, c’est depuis le départ de l’ancien président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro que leur calvaire a commencé. « Sous Guillaume Soro, on a commencé à être payé pour les travaux réalisés ». Ces travaux concernaient le réaménagement des salles, l’approvisionnement de tout le confort de l’assemblée nationale, etc. « Après le départ de Guillaume Soro, nos travaux ont été arrêtés ainsi que la suite de nos paiements », a-t-il rappelé.
Ainsi dans le but de rentrer en possession de leur dû, le collectif a mené plusieurs démarches sans succès auprès du chef du parlement. « Quand on vient, il ne nous reçoit pas. On a même envoyé des huissiers pour aller le voir pour cette affaire mais cela a été sans suite ». Konan Konan Barthélemy qui n’a pas caché sa déception face à l’attitude du président de l’assemblée nationale. Pour lui, « chef du parlement « ne veut pas payer les factures », a-t-il signifié.
Mais, ne voulant pas abandonner cette bataille pour rentrer en possession « de notre argent », a argué Konan Konan Barthélemy, le collectif a organisé ce sit-in dans le but d’attirer l’attention du président de la République, du premier Ministre Gon Coulibaly et d’interpeller le président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, sur les difficultés que rencontrent es membres des seize (16) entreprises qui constituent la faîtière.
Ce sit-in a duré environ une heure avant que la police du 1er arrondissement du Plateau ne vienne prier les manifestants de quitter les lieux.