Durant ses deux années et demie de détention, le camp de Khalifa Sall comme ses partisans sont restés soudés. Et n’ont pas cessé de dénoncer une incarcération politique, ce dont s’est toujours défendu le pouvoir. Les tentatives judiciaires pour participer à la présidentielle de 2019 étaient alors restées vaines.
Pour Malick Kebe, le dossier n’est pas clos, « Khalifa Sall n’est qu’une victime d’une cabale politique. Le combat continue. – c’est le candidat futur, présidentiable du Sénégal. Nous nous préparons à ce qu’il soit réhabilité ». C’est confirmé, c’est un décret signé de la main du président de la République. Un texte signé hier dimanche 29 septembre 2019 qui a mis fin à la peine d’emprisonnement de l’ancien maire de Dakar, une peine de cinq (5) ans, confirmée en appel en 2018.
L’ex-maire de Dakar retrouve la liberté après deux ans passés dans les geôles de la prison de Reubeuss 4 heures plus tôt. Ses partisans qui l’attendaient ont rapidement été dispersés par la police à coups de gaz lacrymogènes.
Source : rfi.fr