Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net
Le lundi 5 septembre dernier, séisme a frappé la province de Sichuan, dans le Sud-ouest montagneux de la Chine, a-t-on appris, et a causé des pertes en vies humaines, se chiffrant provisoirement à plus d’une soixantaine de morts, en plus de dégâts matériels énormes.
La gravité de cette catastrophe écologique a permis à l’Armée chinoise de déployer plusieurs éléments composés de militaires, de pompiers et de policiers en vue de participer à la recherche de personnes disparues sous les éboulis, et également secourir la population en détresse.
L’épicentre de ce séisme, calculé à une magnitude de 6,6 par l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis (USGS), se situe dans le Canton de Luding, une zone de vallées, de rivières impétueuses et de routes sinueuses, localisée au bord du plateau tibétain, à environ 200 kilomètres, à l’ouest de la capitale provinciale de Chengdu.
Le Président chinois XI Jinping a appelé, -, « à tout faire pour venir en aide aux personnes affectées » et « minimiser les pertes humaines ». Il a insisté sur l’importance de renforcer les contrôles sismiques, de se prémunir contre les catastrophes subséquentes et de prendre en charge les personnes touchées.
« Sensible au sinistre qu’à subi la République Populaire de Chine et à l’égard du peuple de la province de Sichuan, Chinafrica International, et Afrique-Chine, – promoteur du Forum pour la Coopération Afrique-Chine (FOCAC) compatissent à la douleur du peuple chinois », a déploré le président de cette organisation, Sylvain Takoué.