Par Honoré Kouassi-Correspondance particulière /afriquematin.net avec sercom
Du 26 au 28 novembre 2025, se tient dans capitale de l’Autrichienne, Vienne, la Conférence ministérielle sur la science, la technologie et les applications nucléaires. La Côte d’Ivoire y est représentée par le ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba et le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani.
A l’ouverture des assises, les Directeurs généraux du Fonds mondial pour l’alimentation (FAO) et de l’AEIA, ainsi que la représentante du Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont tous salué l’implication de l’énergie nucléaire dans les activités agricoles et sanitaires.
L’objectif des organisateurs de la conférence est de discuter des implications pacifiques des sciences et technologies nucléaires afin de parvenir à une gestion optimale des ressources naturelles.
Dans la perspective d’améliorer sa production agricole, et de lutter contre toutes formes de pathologies qui pourraient affecter les vies humaines et les productions agricoles, la Côte d’Ivoire, qui entend saisir les opportunités qu’offre le nucléaire dans le secteur agricole et sanitaire, y a dépêché une délégation, comprenant le ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, et conduite par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani.
Intervenant au non du gouvernement de la Côte d’Ivoire, le ministre d’Etat a salué l’opportunité offerte à son pays par l’AIEA pour accélérer son développement à travers l’utilisation pacifique des technologies nucléaires.
Au regard des avancées déjà perceptibles dans le dépistage du cancer, le traitement des sols ou encore la préservation des ressources en eau, la Côte d’Ivoire, au dire du ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, illustre l’impact des applications nucléaires dans des secteurs clés.
Un engagement qui, selon lui, témoigne de la volonté des autorités ivoiriennes à s’appuyer sur les sciences pour relever les défis de demain, dans un partenariat renforcé, avec l’AIEA et la communauté internationale.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a été créée le 29 juillet 1957 à Vienne, en Autriche, pour notamment promouvoir l’utilisation pacifique de l’énergie atomique, prévenir la prolifération des armes nucléaires et assurer la sécurité des activités nucléaires civiles.
A rappeler que la Côte d’Ivoire, étant membre depuis le 19 novembre 1963, bénéficie d’une coopération technique dans divers secteurs économiques et technologiques nucléaires. Elle est également également membre de l’Accord régional de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires (AFRA) depuis le 13 Aout 1991.