Un drame s’est produit le mercredi 28 août 2019 dans le village d’Abatta, commune de Bingerville. Une gérante de Point Mobile money a été sauvagement tuée à l’arme à feu par un individu.
Un mort et un blessé. C’est le bilan du braquage qui a tourné au drame à Abatta. Selon des témoins sur place, il est 20 heures quand la dame, la quarante révolue et son mari s’avancent près de leur voiture garée devant le magasin qu’ils viennent de fermer. En ce moment-là, ils ne pensaient pas avoir affaire à un descendant de Lucifer, un bandit de grand chemin. Dès qu’ils prennent place dans le véhicule, un homme tout de mort vêtu et portant les lunettes sombres, surgit de nulle part et ouvre le feu sur le couple. Il atteint le mari d’une balle dans la jambe. Celui-ci s’effondre sur le sur-le-champ. Le laissant pour mort, le quidam s’acharne sur l’autre occupant du véhicule assis côté passager, la femme. Deux coups de feu partent en une fraction de seconde. Deux balles, tirées à bout portant, traversent l’abdomen de la mère de famille. L’indélicat s’empare du sac à main de celle-ci contenant l’argent et disparaît dans la nature en menaçant tous les témoins avec son revolver.
Après son départ, le mari qui a eu la vie sauve court au centre santé du village pour chercher de l’aide. Le cas de la dame est grave, lui fait-on comprendre. Elle a perdu beaucoup de sang. Il faut rapidement l’évacuer vers un hôpital mieux équipé. Il faut l’évacuer vers un hôpital mieux équipé. Hélas, c’est pendant l’évacuation que la pauvre dame rendra l’âme.
C’est l’émoi dans le village qui a vécu, il y a deux mois, une tragédie due à l’empoisonnement de l’alcool frelaté communément appelé ‘’Koutoukou’’. Sept (7) personnes avaient trouvées la mort officiellement.
Rappelons qu’un autre gérant de point mobile money avait été abattu dans les mêmes conditions au mois de janvier dernier.
Nul ne sait combien le quidam a emporté à l’heure actuelle. La police arrivée sur les lieux du drame, peu de temps après, a ouvert une enquête qui permettra de mettre la main sur le quidam et révélé le montant de son butin.