Valeria et son petit ami de 22 ans auraient tué puis démembré «par curiosité» un homme, avant de le manger. Pas responsable pénalement, c’est son compagnon qui portera la responsabilité du crime. Il pourrait en outre être poursuivi pour pédophilie.
C’est un fait divers à glacer le sang, qui passionne autant qu’il horrifie la Russie. Avec l’aide de son amant présumé âgé de 22 ans, une jeune fille de 12 ans est suspectée d’avoir tué puis mangé un homme. La pré-adolescente, identifiée par le prénom Valeria par les médias russes, vivait dans le sud du pays, à Sotchi, avant de s’enfuir pour la région de Saint-Pétersbourg où elle aurait commis le crime.
Le corps démembré d’un homme, prénommé Aleksey ou Aleksandr Popovich selon les premières informations disponibles, a été retrouvé à son domicile, dans un petit village près de Saint-Pétersbourg. Valeria et Arkady, qui habitaient dans la maison de la victime avec sa permission, ont rapidement été interpellés. La police les soupçonne d’avoir partiellement mangé la victime.
Les deux accusés aurait agi «par curiosité»
Selon plusieurs médias ruses, Valeria aurait cuit et goûté un morceau de poitrine de la victime qu’elle n’aurait pas aimé car «trop sucré». Le cerveau de la victime, cuit à la poêle ou au micro-onde aurait eu sa préférence. La cannibale présumée aurait confié avoir tué Aleksandr Popovich dans son sommeil, avant de le démembrer «par curiosité». Arkady a réfuté cette version, assurant que c’était lui qui l’avait tué sous les acclamations de Valeria.
Les deux suspects sont actuellement en détention alors que la police tente de reconstituer ce qui s’est réellement passé. N’ayant pas atteint l’âge de la responsabilité pénale, Valeria est considérée comme un témoin mineur. Arkady portera l’entière responsabilité des accusations de meurtre et de cannibalisme, ainsi que de pédophilie, s’il est prouvé qu’il a eu des rapports sexuels avec Valeria.
Ruptly, l’agence de presse vidéo de RT, a interrogé la mère de la jeune fille à Sotchi. Bouleversée, elle n’a livré que peu d’informations, confiant simplement qu’elle aimait les mangas. Sur son compte sur le réseau social russe VKontake, on trouve en effet plusieurs images dans le style des dessins animés japonais, certaines de nature obscène. «En classe, elle se comportait comme une élève normale», a de son côté assuré Yuliya Myakisheva, qui a été sa maîtresse. Etudier était «difficile pour elle», a-t-elle poursuivi, notant que Valéria se comportait parfois mal pendant les pauses et ne semblait pas, d’une manière générale, se plaire à l’école.
RT