Par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net
Le président du RPP, Ouattara Gnonzié, a, au cours d’une rencontre tenue le lundi dernier dans les locaux de sa formation politique, en présence des membres des instances de son parti, demandé la prolongation de la date du délai imparti pour l’opération de révision du listing électoral.
Dans sa déclaration, il est ressorti que les militants de l’opposition rencontrent des difficultés à établir leurs documents qui leur permettront de prendre part au vote. « En raison des prétextes liés aux procédures de la non-propagation de la pandémie COVID-19, les militants de l’opposition sont interdits, vivant à Abidjan et au sud, de se déplacer à l’intérieur du pays. Aux yeux du gouvernement seuls les membres des institutions sont autorisés à faire les tournées et les sensibilisations. Nul n’ignore, cependant, au contraire, seuls les partis politiques, conformes à la constitution concourent à la formation de la volonté du peuple et à l’expression du suffrage », a-t-il fait savoir.
Une situation qui n’est guère reluisante qui contraint les militants de l’opposition à une restriction dans la délivrance de leur document. « Alors que le gouvernement annonce que les populations peuvent s’inscrire sur la liste électorale, avec un Certificat de nationalité ayant un timbre de deux mille cinq cents (2500)FCFA, les militants de l’opposition nous annoncent qu’il leur est exigé selon les villes et des départements des timbres allant de trois mille (3000) FCFA à quatre mille cinq cents (4500) FCFA minimum », a dénoncé le président du RPP.
Ouattara Gnonzié a, par la suite, formulé une doléance au gouvernement, à l’effet de permettre les uns et les autres à se procurer ledit document en vue d’une élection transparente, « du scrutin et l’engouement des élections du scrutin, le RPP exige du gouvernement la prolongation de la date de la révision électorale jusqu’au 07 juillet 2020 et de lever au plus vite les discriminations de déplacements imposées aux militants de l’opposition dans les sites de révision électorale et de ramener les prix des timbres sur l’ensemble du territoire des certificats de nationalité au prix unitaire de deux mille cinq cents (2500)FCFA », a-t-il plaidé.
Faut-il rappeler que l’opération a démarré depuis le 10 juin 2020 et prend fin demain mercredi 24 juin 2020.