Par Jean Levry/afriquematin.net
Quarante et un (41) ministres, sept (7) secrétaires d’Etat et un (1) ministre auprès du président de la république, soit un total quarante-neuf (49) membres au sein du nouveau gouvernement Gon Coulibaly.
Un gouvernement pléthorique pour le moins que l’on puisse dire. Surtout au regard de la cinquantaine de ministres qui le composent. A quel besoin peut bien répondre l’élargissement de ces portefeuilles ministériels à quelques mois de la fin du mandat du chef de l’Etat, Alassane Ouattara ? La réponse se trouve du côté du palais du Plateau.
Toutefois, le constat est qu’aucun changement notable n’a été opéré lors de ce remaniement ministériel. Tous les anciens ministres sont restés en place. On a simplement scindé certains portefeuilles ministériels pour donner de la place à de nouveaux entrants au sein du gouvernement. Ou encore des secrétariats d’Etat ont été greffés à des ministères.
Ainsi, on peut le dire, tout le monde a été servi. Chacun a désormais « son tabouret » et la présidentielle de 2020 « déjà bouclée, gérée » peut sereinement (!) se préparer avec tout le monde autour de la table du conseil des ministres.
Ce nouveau gouvernement, il faut le souligner, va encore peser lourd dans le train de vie de l’Etat, car il faudra un budget pour chaque ministère sans compter les nombreux avantages accordés aux ministres. Comme il ne faut pas toujours voir le mauvais côté des choses, il faut alors espérer que l’émiettement des ministères réponde à un besoin d’être plus proche des réalités de la population qui croule sous le poids de la misère et y apporter des réponses concrètes.