Par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net
La Direction Générale des Impôts (DGI) a organisé ce jeudi 09 octobre dans un établissement hôtelier à Port-Bouët, son séminaire bilan du troisième trimestre de l’année 2025. Cette assise a été présidée par le directeur de cabinet adjoint, Vassongbo Bamba, représentant le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly.
Au cours de cette rencontre, les points essentiels concernant la mobilisation des ressources fiscales ont été abordés. Les résultats obtenus au troisième trimestre ont montré une performance globalement positive, avec une augmentation significative des recettes fiscales par rapport au trimestre précédent. Grâce à une série de réformes mises en œuvre, la DGI a enregistré une hausse des recettes, contribuant ainsi au financement des projets de développement du pays.
Avec pour thème central « La mise en œuvre du système de facturation normalisée électronique, outil pour l’amélioration des performances de la DGI», les participants ont échangé sur différents sujets, notamment le bilan de la Direction générale des Impôts sur l’Analyse des résultats du 3ème trimestre 2025, ainsi que la présentation des objectifs de recettes pour le 4ème trimestre 2025.
A cette session, il a été question de présenter les conclusions du séminaire de réflexion sur le rendement des impôts leaders concernant la TVA, l’ITS et l’IBIC. Ajoutée à celles-ci, la présentation des conclusions du séminaire des services du cadastre sur les systèmes d’informations géospatiales, levier stratégique pour l’optimisation durable des recettes fiscales.
Au titre des réalisations, la DGI a recouvré 1.248,7 milliards au 3ème trimestre 2025 pour un objectif de 1.290,0 milliards, soit un taux de réalisation de 96,8%. Ces recettes sont en hausse de 228,5 milliards (+22,4%) par rapport au 3ème trimestre 2024. A l’échelle donc des neuf premiers mois de 2025, les résultats- s’établissent à 3 760,4 milliards. En comparaison avec les recouvrements de la même période de 2024 qui se chiffrent à 3 169,1 milliards, les réalisations de 2025 enregistrent une progression de 18,7% ; soit une hausse nominale de 591,4 milliards.
Les discussions se sont concentrées sur les objectifs fixés en début d’année, notamment, l’amélioration du recouvrement fiscal, la digitalisation des services et la sensibilisation des contribuables, incluant campagnes de sensibilisation menées durant le trimestre ont eu pour effet d’accroître la compréhension des obligations fiscales chez les citoyens et les entreprises.
Malgré ces avancées, il a été également évoqué certains défis qui demeurent, entre autres, la nécessité de continuer à moderniser les systèmes informatiques et d’accroître la formation des agents de l’appareil fiscal afin de garantir une gestion efficace et transparente.
Dans son discours d’ouverture le représentant du ministre des Finances et du Budget, Vassongbo Bamba, a insisté sur l’importance d’une étroite collaboration entre l’appareil fiscal et les autres ministères pour le développement d’approches intégrées en matière de fiscalité. Il a appelé à davantage d’efforts pour sensibiliser les contribuables, notamment ceux des secteurs informels, afin de maximiser les recettes fiscales.
Pour le 4ème trimestre 2025, l’objectif de recettes est fixé à 1.225,5 milliards, soit une hausse de 145,0 milliards par rapport au recouvrement de la même période en 2024. Et afin de relever ce défi, un certain nombre d’actions doivent être menées dans tous les services. Il s’agit entre autres, de la mise en œuvre du plan d’action spécial de mobilisation des recettes, la poursuite du renforcement de l’encadrement des services, la poursuite des actions en recouvrement et la poursuite des actions de communication.
Faut-il noter que ce séminaire bilan représente une étape clé dans l’évaluation des performances de l’administration fiscale, mais également un moment privilégié pour établir une feuille de route pour les mois à venir. Avec une volonté affirmée d’améliorer le système fiscal et de poursuivre les réformes engagées, l’administration fiscale se positionne comme un acteur essentiel dans le développement économique du pays.

