La patronne de la mission onusienne, Leila Zerrougui, a donné ce mercredi sa première conférence de presse. Dans son message au nouveau président, elle indiquait que la Monusco reste « un partenaire des institutions de la République et du gouvernement congolais ». Elle dit être toute prête à mettre les capacités de la mission pour appuyer la Rdc là où « les nouvelles autorités décideront que ce sont leurs priorités ». Leila Zerrougui a beaucoup insisté sur l’arrivée au pouvoir de « nouvelles autorités » et sur le fait que Félix Tshisekedi souhaitait une coopération étroite entre les casques bleus et les forces armées congolaises, les Fardc. Leila Zerrougui s’est aussi montrée, une fois de plus, très prudente sur son analyse de la crise postélectorale. La patronne de la Monusco parle d’une étape extraordinaire et souligne la maturité de la population congolaise. Elle a répété qu’il ne fallait pas attendre plus de commentaires de la Monusco. Sa position depuis son arrivée, c’est de dire que c’est aux Congolais et pas à la mission onusienne de trouver les solutions. Dans cette adresse, elle a fait deux mises au point relatives au désarmement qui doit être une priorité, surtout pour des groupes qui se déplacent avec des femmes et des enfants et ensuite que, selon elle, le ministre a simplement voulu dire « j’ai eu une rumeur qui dit cela et je ne veux pas que le Congo soit une base arrière ». Et c’est cette affirmation que Leila Zerrougui trouve très positive.
Source : rfi.fr