Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net
Comme nous l’avions indiqué récemment dans une de nos parutions, les démons de la division et du désordre sont de retour.
En effet depuis un moment des bruits de couloir font état de ce que des membres de la Fédération des Syndicats de la Direction générale des Impôts (FESY-DGI) seraient en « conflit » syndical avec la direction générale des Impôts. En cause un projet de grève savamment entretenu par Koné Losseni et certains agents membres dudit syndicat. Au terme d’une rencontre avec certains de ses « partenaires », le lundi 16 septembre 2019 au site fiscal de Yopougon, ce meneur et une poignée de personnes ont a annoncé de mettre à exécution leur décision de renter en action à partir de ce mercredi 18 septembre 2019.
Que reprochent ces syndiqués à la direction générale avec à sa tête Ouattara Sié Abou ? Quelles sont les motivations réelles des membres de ce syndicat ? Telles sont, entre autres questions que le citoyen lambda se pose.
De sources concordantes et responsables, l’objectif de ces « militants » de la FESY-DGI « est de voir céder son fauteuil, Ouattara Sié Abou ». Selon les instigateurs, l’échec des discussions avec les autorités ministérielles et la Direction générale serait un autre fondement.
Faut-il également soutenir qu’à l’issue de plusieurs rencontres « avec la Direction générale et le Ministère du Budget, des points d’accord et de désaccord ont été obtenus et relevés. Pour formaliser les points de divergence et les points de satisfaction, un protocole devrait être signé hier mardi 17 septembre 2019, mais contre toute attente, les syndicalistes ont campé sur leur position en brillant de par leur absence », souligne une source.
De tout ce qui précède, qui tire réellement les ficelles d’un tel acte en vue de déstabiliser la quiétude des agents de l’administration fiscale, qui sont « plutôt préoccupés par le défi de la réalisation des objectifs de recette. Ces responsables syndicaux sont-ils en mission pour bloquer l’administration fiscale et susciter l’ire des autorités », soutient un responsable des Impôts.
Dans les coulisses de la direction générale des Impôts et dans certaines autres directions du pays, les agents n’épousent pas ce coup de force entretenu par des mains obscures et ne soutiennent pas cette manœuvre de déstabilisation, qui pour l’observateur averti n’est que de la mauvaise foi.