Décédé le 16 mars 2002, la compagne de Black So Man, Adjatratou Sanon, a repris goût à la vie. Récemment de passage sur les bords de la Lagune Ebrié, à l’occasion de la tenue du forum des coopératives organisé par le cabinet « Mont Horeb » et pour le compte de la « Fondation Leader Féminin », l’artiste musicienne parle de sa carrière, de ses projets et de la vie menée avec l’auteur de la chanson à succès « Adji ».
Comment se porte votre quotidien musical?
C’est vrai que je suis l’ex-compagne de Black So Man, mais je suis artiste-musicienne aussi. J’ai, par la grâce de Dieu, six albums à mon actif. Actuellement je travaille sur des singles et j’ai un contrat en cours avec une structure de production en Côte d’Ivoire. Nous avons rendez-vous mardi (ndrl: 29 octobre 2019) pour tout peaufiner.
En Afrique, après le décès d’un compagnon, le problème successoral devient un casse-tête. La question de l’héritage de Black So Man a longuement défrayé la chronique. Qu’en est-il exactement?
Concernant l’héritage, il n’y avait rien de concret à part les droits de Black So Man logés au Bureau burkinabè de droit d’auteur. Je n’en avais pas droit vu que nous vivions en concubinage. C’est notre fils qui était ayant droit, mais il partageait d’ailleurs ces droits avec le grand-frère de Black So Man qui n’est plus malheureusement. Donc permettez que je n’entre pas dans les détails.
Que devient votre enfant aujourd’hui, car beaucoup de choses ont été dites à son encontre?
Par la grâce de Dieu, il va bien. J’ai même effectué ce voyage avec lui. Il est devenu grand garçon, c’est un footballeur. Il jouait au Royal Star au Ghana, mais il est en ce moment en négociation pour un contrat à l’international. Parallèlement, il est aussi chanteur. Il fait du rap-soul et d’ici fin novembre, son premier album sera sur le marché. À côté de tout ceci, il a repris en main les « Black So Man Days » pour pérenniser l’œuvre et la mémoire de son père. Nous sommes en négociation pour organiser une édition à la mairie d’Abobo à Abidjan. Ce sera une soirée avec plusieurs artistes ivoiriens, burkinabés et autres. Nous avons déjà réalisé une douzaine d’éditions à Bobo Dioulasso et à Ouagadougou, auxquelles des artistes ivoiriens dont Fadal Day ont pris part.
Mijotez-vous un projet en vue de vous installer à Abidjan !
C’est tout comme parce que le Burkina Faso est juste à deux pas. Pour parler comme d’autres, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso c’est chambre-salon! Je viens régulièrement à Abidjan. Mon dernier séjour remonte au jour des obsèques de DJ Arafat.
Source : africadaily.info avec afriquematin.net