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Migrations contemporaines : Un colloque international pour mener la réflexion à l’université de Cocody

Par Nadège Kondo – Afrique Matin

Le Centre d’Etudes et de Recherche en Communication (Cercom) de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody organise, les 27, 28 et 29 mars 2019, un colloque international consacré aux « Migrations contemporaines et frontières de l’humanité : Dynamiques communicationnelles et interculturelles ».

 A l’ouverture de ce colloque dans l’amphithéâtre A de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, Pr Julien Atchoua, Directeur du Cercom, par ailleurs Président du Comité d’Organisation a déclaré que  l’immigration est perçue comme une fatalité et une catastrophe en vie humaine d’ordre sociale et économique.

 « Des centaines de clandestins meurent presque chaque semaine  dans les eaux méditerranéennes. (…) Les chiffres de ce chaos frontalier augmentent de façon exponentielle et devient de plus en plus inquiétant », a-t-il déploré. Cette réflexion, à en croire l’universitaire, a pour but de contribuer à un bouleversement de paradigme,  à la recherche de solutions pour y remédier. Durant ces trois jours, 42 panelistes vont intervenir sur des thématiques liées aux migrations frontalières et à la dynamique communicationnelle.

Invitée à l’ouverture des travaux, Anne Désirée Ouloto, ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, a pour sa part souligné que le gouvernement avec sa tête le président Alassane Ouattara a mis en place un mécanisme en vue de réduire significativement le niveau de pauvreté qui semble être une des causes à la migration.  « De novembre 2018 jusqu’à ce jour, mon ministère a créé 2500 emplois directs. Je pense que nous pouvons jusqu’à mars 2020, doublé le nombre d’emplois créés dans ce secteur pour les jeunes, c’est-à-dire 5000 emplois directs», a révélé la ministre.  Dr Simplice Dion Yodé, représentant du Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Makri Albert Toikeuse a encouragé les organisateurs. Pour lui, cette initiative est un bon levier pour mesurer la capacité des gouvernants à prendre à bras le corps le phénomène migratoire.

Pr Adji Bahi, doyen de l’UFRICA, le préfet du district d’Abidjan, Vincent Tohbi et plusieurs enseignants-chercheurs ont rehaussé de leur présence cette cérémonie.

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