Par Brou François/afriquematin.net
La date du samedi 09 novembre 2019 restera à jamais gravée dans la mémoire des militants du Pdci-Rda, du Fpi, du Cojep et de Gps. Et pour cause, le grand meeting co-organisé à la place Atté Aka de Maféré a connu une affluence considérable.
« Ivoiriens, ivoiriennes, quand vous prenez les armoiries de la République. Vous avez les symboles que sont l’Eléphant et les deux palmiers dorés. Ces symboles existent dans les armoires de la république, parce que la Côte d’Ivoire que nous connaissons aujourd’hui est le fruit d’un consensus entre les principaux partis politiques opposés pendant la période coloniale. L’Eléphant est le symbole du Pdci-Rda- et les deux palmiers, le symbole du parti progressiste de Côte d’Ivoire, aujourd’hui disparu du paysage politique », a rappelé le parrain de la cérémonie Albert Jérémie Ngouan, député-maire de la commune d’Aboisso.
Ouvrant la série des allocutions, le fédéral Fpi de la région, Nindjin Koutoua a saisi l’occasion pour inviter les Ivoiriens à consolider cette volonté exprimée par les acteurs politiques pour aller à la réconciliation. « Nous avons le devoir de nous unir pour sauver notre pays », a-t-il souhaité.
Le délégué Pdci-Rda d’Aboisso 2- Adjouan- Maféré- Kouakro et coordonnateur du meeting, Nzalassé Ouanda Francis, s’est réjoui de la tenue de cet évènement : « nous avons atteints nos objectifs. L’image que nous donne cette rencontre, nous indique que le peuple ivoirien veut une seconde liberté, une seconde indépendance, car l’horizon est brumeux ».
Pour arriver à une réconciliation vraie « que la CEI soit refondée et que nous ayons une commission électorale consensuelle pour nous accompagner aux élections aussi bien que la réconciliation qui est un gage de soutien aux différentes actions », a renchérit le délégué Pdci-Rda d’Aboisso 2.
En guise de conclusion, le parrain Ngouan Albert Jérémie a rappelé au public un fait historique de prime importance : « quand on connait l’histoire de la Côte d’Ivoire, on met le consensus au cœur de son action politique. Le consensus est la baguette des faiseurs de paix, car la paix ne se construit pas avec des mots, mais avec des comportements ».
Plusieurs interventions ont, en outre, meublé cette cérémonie, au nombre desquelles celles du représentant du Cojep, Aka Naho, du Gps en la personne du Dr Ali Aman, du représentant du Secrétaire national du Fpi, chargé des prisonniers politiques, qui a souhaité aux ivoiriens le sursaut national pour sortir le pays de sa situation actuelle.