« Nous demandons urgemment une enquête approfondie sur tous les cas rapportés d’usage excessif de la force» a réclamé au mois de Mars dernier, la haut-commissaire aux droits de l’homme de l’Onu, Michelle Bachelet. Selon elle, les mesures renforcées de sécurité pour « encadrer les manifestations de Gilets jaunes » seraient éminemment tendancieux et auraient portés atteintes aux droits de l’homme.
Pour l’organisation internationale, les moyens de répression utilisés par les forces de l’ordre et notamment certaines mesures relatives à la Loi anticasseur adoptée en France, il y a peu, seraient pour le moins bien trop souvent disproportionnés. Cette injonction de la première responsable du droit au sein de l’institution onusienne aurait fait suite de nombreuses inquiétudes soulevées par les parlementaires européens.
La fronde sociale était, après quelques manifestations, montée d’un ton. Les frondeurs, révoltés par certains propos ou comportement du gouvernement avaient choisi de montrer assez violemment leur mécontentement. Des violences avaient été observées, des monuments saccagés et des institutions de la République attaquée.
Source : lanouvelletribune.info