Les souscripteurs de l’opération immobilière « Magil Group Africa et Lews Holding », ont décidé de réagir, après les propos tenus sur un site d’information par Mambo Yapi Léopold Désiré, premier responsable de la société mise en cause. En attendant de rencontrer les principales victimes dans les prochains jours pour lever le voile d’ombre qui couvre cette affaire, nous vous proposons leur réaction, suite à la sortie du principal actionnaire de cette opération immobilière. Ci-dessous la réponse des souscripteurs au principal actionnaire de la structure.
(La rédaction/afriquematin.net
« Depuis 2011, nous sommes en attente de nos maisons. Nous nous réjouissons de ce que Monsieur Mambo Yapi Léopold Désiré, principal responsable des sociétés de promotion immobilière Magil Group Africa et Lews Holding, vient enfin de reconnaître dans un article paru dans un journal en ligne du 27 mai 2020, qu’il a bien soutiré de l’argent aux souscripteurs. Nous disons bien soutiré parce qu’il n’a jamais fourni la moindre contre partie des sommes qu’il a reçues.
Puisque M. Mambo semble vouloir dire aux souscripteurs qu’il est dans une posture de reconnaissance de ses crimes, il faut donc qu’il aille jusqu’au bout de ses aveux. Car nous, nous estimons le montant du préjudice causé aux souscripteurs à plus de vingt (20) milliards Fca et non cinq (5) milliards Fcfa comme il le prétend. Et puis, pourquoi même avec (5) milliards FCFA, aucune maison n’a été livrée à aucun souscripteur jusqu’à ce jour ? D’ailleurs où sont passés tous ces milliards ? Pourquoi ne sont-ils pas sur le compte de la société Lews Holding ?
En effet tous les comptes ouverts dans les établissements bancaires en Côte d’Ivoire pour la société Lews Holding, la dernière-née des nombreuses sociétés écrans créées par Mr Mambo et ses associés pour faire disparaître les fonds reçus des souscripteurs, sont désespérément vides ? Où a t-il mis l’argent des souscripteurs ? Quel texte de loi autorise M. Mambo Yapi à faire disparaitre les fonds reçu dans le cadre de cette opération immobilière sans être inquiété ?
Nous allons démontrer que M. Mambo continue dans le mensonge. Il faut souligner que ce dossier concerne plus de 4500 souscripteurs, c’est à dire plusieurs milliers de famille. Parmi ces souscripteurs, 1351ont déclaré leurs créances, ce qui correspondant à une somme de plus de sept (7) milliards FCFA. Comment donc pour 4500 souscripteurs, on peut parler de 5 milliards ?
Monsieur Mambo a été libéré, sans aucune forme de procès malgré les nombreuses plaintes à son encontre. Si nous sommes dans un état de droit, l’Etat doit bien veiller à la sécurité et à la protection de chaque citoyen.
Il revient à L’Etat de faire respecter le droit de chaque citoyen. Malheureusement, ce n’est pas ce que nous constatons dans la gestion de ce dossier.
En effet, nous rappelons que M. Mambo à été présenté aux populations lors d’un salon organisé par le Ministère de la Construction en 2012. Mambo fonctionnait dans une forme d’illégalité puisque nous avons découvert après qu’il n’avait pas d’agrément à cette époque. De plus, M. Mambo faisait même des publicités pour accroître davantage son portefeuille de victimes sous le regard silencieux du régulateur du secteur qu’est le ministère de la Construction.
Voilà qu’aujourd’hui encore, il est libéré sans engagement devant l’institution en charge du dossier. Alors on s’interroge sur ce qui se passe ? Si rien n’est fait, nous serons bien obligés de réclamer justice par d’autres moyens légaux ici en France et en Côte d’Ivoire ».
Le collectif des souscripteurs de l’opération immobilière
Magil Group Africa et Lews Holding
Le Secrétaire général, Monsieur OKOUBO