A huis clos, le Conseil de sécurité a discuté d’une ligne de démarcation pour faire reculer les belligérants et donner une nouvelle chance au dialogue. Mais de nombreux pays maintiennent une ambiguïté.
Il y a encore quelques semaines, la Libye se préparait pour une conférence nationale. Mais la situation a bien changé depuis le 4 avril dernier. L’événement a été annulé six jours avant sa tenue, et on est aujourd’hui à se demander si le pays va sombrer dans la guerre civile.
Malgré l’embargo, les armes, souvent lourdes, continuent d’entrer en Libye, au bénéfice de tous les camps, et les groupes terroristes profitent de la situation pour reprendre pied dans le sud.
L’espoir n’est plus à un accord politique rapide, même si l’émissaire poursuit ses consultations. Désormais, on cherche d’abord une solution d’urgence pour éviter que le conflit ne s’embrase davantage.
Source : rfi.fr