Elu sur la promesse d’agir en faveur des plus pauvres, le président libérien George Weah peut se targuer d’avoir rendu l’université gratuite, et d’avoir lancé des chantiers d’infrastructures, notamment la construction de route, la réfection de bidonvilles… Des chantiers eux-mêmes ternis, pour certains, par des affaires de corruption.
Depuis l’arrivée au pouvoir de l’ancien footballeur, il y a deux ans, la situation ne s’est pas vraiment améliorée, souligne rfi.fr. Selon le Fonds monétaire international, la croissance est passée de 2,5% en 2017 à 0,4% cette année et l’inflation frôle 25% sur la même période. Le FMI fait notamment état de ses « préoccupations concernant la gouvernance et la corruption. ».
La situation économique peut reluisante du pays conforte le Conseil des patriotes dans une position de révolte et appelle ses partisans à manifester ce lundi pour exiger la démission du président George Weah. Cette coalition reproche au chef de l’Etat de ne pas permettre au pays de sortir de la grave crise économique qu’il traverse.
Source : rfi.fr avec afriquematin.net