Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net/ info : Fidèle Néto
Depuis le 07 août 2018, jour anniversaire de l’indépendance de la République de Côte d’Ivoire, 800 prisonniers de la crise post-électorale de 2010 ont été annoncées libres. Au nombre desquels figurent Mme Simone Ehivet Gbagbo, Assoua Adou, Lidah Kouassi Moïse. Cet acte de haute portée nationale et internationale posé en leur direction a été possible grâce à une Amnesty générale du président de la République, son Excellence Alassane Ouattara et aussi en faveur de la réconciliation et de la Paix des fils et filles du pays. Cette initiative du premier citoyen de la Côte d’Ivoire n’est pas restée inaperçue par le président fondateur de la Mission Evangélique Grâce de Vie (MEG-VIE), l’Archevêque Guy Vincent Kodja. Ainsi, a-t-il profité de l’occasion de recevoir l’ex-première dame, Simone Gbagbo, ce dimanche 12 août 2018, au culte de louange et d’adoration dans son église, située au quartier Mahou dans la commune de Cocody. L’homme de Dieu, a manifesté sa joie de voir sa « sœur » (tous deux natifs de Bassam) recouvré la liberté. Pendant plus d’une demi-heure et en parfaite communion avec ses fidèles, il a fait montre de son talent de chanteur, d’orateur et de danseur emprunts de messages forts, adressés en reconnaissance au président de la République son Excellence, Alassane Ouattara. « Je voudrais dire un grand merci au président de la République de Côte d’Ivoire, son Excellence Alassane Ouattara d’avoir permis à ma grande sœur Mme Simone Gbagbo et les autres prisonniers d’être libres. Que Dieu vous inspire encore Monsieur le président, afin de vous permettre de signer d’autres décrets ou de prendre d’autres engagements pour le bonheur des ivoiriens… », a fait savoir, l’Archevêque Guy Vincent avant de demander l’humilité aux Ivoiriens, tout en éliminant en eux l’esprit de toutes vengeances et de haines dans leurs différents cœurs et comportements.