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Lettre ouverte d’un ancien Commissaire Divisionnaire de Police au président Gbagbo

Président, je devrais commencer ce courrier en vous disant Akwaba ! Bon retour chez vous. En vous disant, qu’est-ce que vous nous avez manqué, mais rien de tout ça, parce que je suis fâché. Fâché de ce que vous n’êtes même pas encore arrivé au village et vous sortez le glaive contre Simone, mais pourquoi si tôt, asseyez-vous d’abord, je comprends que vous soyez fâché avec qu’elle, mais comme on le dit chez nous « gros cœur ne mange pas du riz chaud ».

Yako président !

La Vérité n’est pas où vous regardez et pensez qu’elle est. Elle est ailleurs.

Aujourd’hui, vous êtes devenu « wommi » : grillé par devant, grillé par derrière.   D’aucun dirait que vous avez quitté dans l’huile pour tomber dans la braise.

Vous auriez dit à Guillaume Soro de savoir choisir son épouse ! Que vous avez raison !

Simone ou Nady ! Comme il en a été de Sara et Agar !

Comme le dirait l’autre, « il faut s’assurer de la cause avant de se plaindre de l’effet. » Dieu vous a choisi avec Simone, mais vous, vous avez choisi Nady pour votre perte ! Ouvrez bien les yeux, vos malheurs ont commencé lorsque vous êtes allé faire votre cérémonie d’attachement de colas et que vous avez exhibé aux yeux du monde votre péché !

Simone, par la religion a tenté de vous ramener à Dieu, maladroitement et non par le Christianisme ! Voilà votre problème !

« Wommi », vous êtes devenu, mon Président. Lorsque j’ai vu vos images à la cathédrale sur cette chaine de télévision étrangère, j’ai attrapé ma tête et j’ai eu pitié pour vous. Président, Yako.

L’historien que vous êtes, l’intellectuel que vous demeurez n’a rien compris à la Bible, comme tous !

Votre problème est spirituel !

Voilà ce à quoi on aboutit quand on n’a rien compris à la PAROLE de Dieu. Président ! J’ai les larmes aux yeux quand j’écris ces lignes et je suis pris de compassion pour vous ! Vous ne méritez pas ça. Président !

Je vais simplement vous parler. Vous avez certainement raison de trancher dans le vif. Mais ce n’est pas la meilleure solution.

Posez-vous les bonnes questions pour comprendre l’attitude de votre Simone !

A la Vérité, DIEU avait enlevé sa main sur vous depuis votre péché. Et 2002 a été le point de départ visible de votre déchéance, avec le 19 septembre.  Ce jour-là, Président, dans une vision, JÉSUS m’a demandé d’aller à la Télévision Nationale dire que vous n’êtes plus président de la République de Côte d’Ivoire et que c’est lui Dieu qui est aux commandes de ce pays !

Président, le pouvais-je ? A l’époque, j’étais encore Commissaire de Police en activité et comme je le demeure encore Baoulé !

Président, je venais de rencontrer DIEU au travers de JÉSUS !

Je profite pour vous dire Président, que j’ai fait un doctorat d’État en Aumônerie Militaire que je vous ai dédié à vous, à mes amis Désiré Tagro et Boga Doudou, au point où tout le monde pense que je suis militant FPI.

Huit années après, en 2010, à deux semaines des élections, je vais à une prière organisée par Kouamé Thimoté à la MAPE en face du CHU de Cocody avec un homme de DIEU venu du Ghana.  C’était la première fois que je rencontrais ces deux hommes. Là, le ghanéen, me rappelle le message que DIEU m’avait donné à votre sujet et que je n’avais pas délivré. L’évangéliste Kouamé Thimoté est vivant, il saura recadrer, Président !

Le vendredi précédent les élections, Thimoté m’invite à une séance de Prière pour la Nation. Et là-bas on n’a fait que prier pour vous. Gadji Abraham a semblé avoir eu une hallucination selon laquelle un décret du ciel avait été signé en votre faveur…. Je suis sorti la tête pleine de questionnement ! Et la suite, on la comprend.

Président, voilà ce que c’est que ne pas comprendre la PAROLE de Dieu. Vous étiez pris dans un engrenage. « Comme des pasteurs évangéliques m’ont conduit à ma perte, je quitte le Christianisme ! »

Non Président ! Sachez que ce n’est ni le catholicisme, ni le protestantisme, ni l’évangélisme encore moins le bouddhisme ou l’islam qui nous sauvera, mais le Christianisme pur. Le Christianisme basé sur la PAROLE de Dieu qui nous sauvera. C’est cette PAROLE que l’apôtre Paul appelle la bonne nouvelle ! La nouvelle tellement bonne que l’on a peine à y croire ! C’est pourquoi il s’écrit sans retenue.  Je n’ai point honte de l’évangile. C’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit… en elle est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi.

Président, je vous aime trop ! Ouvrez les yeux sur ce qui se passe au Vatican.  A ce propos, je vous conseille de lire le livre-confession de Frédéric MARTEL « Sodoma ».

J’ai rencontré quelques-uns de vos conseillers spirituels au moment où vous étiez encore président, je comprends votre amertume aujourd’hui.  Mais vous-même, vous auriez pu lire la Bible et demander au Saint ESPRIT de vous enseigner véritablement, et ces dix années auraient été utiles, mais bon !

Je vous conseille de lire deux passages qui sont les deux jambes du christianisme vrai.

La conversation de JÉSUS et avec Nicodème et avec la Samaritaine.

Celle avec Nicodème se trouve en JEAN 3 : 1-21 ; celle avec la Samaritaine se trouve en Jean 4 :7-24.

Président, ces deux passages constituent pour moi, les deux jambes du Christianisme.  Si vous comprenez ça, vous aurez gagné le ciel !

A ce propos, notre Seigneur Jésus-Christ disait dans Mathieu 6 : 27, lequel d’entre vous par ses inquiétudes (prières, supplications…) peut ajouter une coudée à sa vie ? Et il ajoute en Matthieu 6 : 33 cherchez d’abord le Royaume et sa justice et le reste vous sera donné en surplus.

Voilà mon Président, ce que je n’ai pas pu vous dire en 2002 et en 2010, que je vous livre aujourd’hui sans passion, mais avec fermeté et amour pour que la politique quitte l’église à jamais, vu qu’en 2010 à la suite de mon témoignage, l’église a été divisée !

 Amicalement votre…

 Commissaire Divisionnaire de Police à la retraite

Docteur-Evangéliste

KOUADIO-BHEGNIN

NB : Je reste à votre disposition pour  vous expliquer ces deux passages de JEAN 3 et JEAN 4

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