Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net
La Cédéao a haussé le ton le jeudi dernier, exigeant la libération immédiate et sans condition d’Alpha Condé. Mais les autorités de junte militaire ne l’entendent pas de la même oreille.
Une information de taille fait état de ce que le contraste est saisissant avec les premières réactions de la Cédéao juste après le coup d’Etat. Les présidents des pays de la sous-région se sont contenté de condamner le putsch. Le même site indique « la pression que la CEDEAO tente de mettre sur les militaires guinéens traduit en réalité à la fois la frustration et la préoccupation que les dirigeants de la sous-région ressentent subitement face à la résurgence des coups d’Etat », fait savoir le site guinéen, ledjely.
Cette injonction, considérée comme fâcheuse par les premiers responsables de la junte, n’a pas eu leur assentiment, signifiant aux « sauveurs » d’Alpha Condé que la Guinée est un pays souverain qui doit régler ses affaires « en Guinée et que les membres du CNRD n’en n’avaient cure de l’interdiction de voyager, tout comme ils n’avaient pas d’argent pour avoir peur du gel de leurs avoirs », ont-ils fait savoir sur rfi.fr.