Tizié TO Bi, correspondant à Agboville
Les enseignants d’Agboville, à l’instar de ceux de Tiassalé, Sikensi et Taabo, n’ont pas répondu, à l’appel de leur ministre de tutelle, Kandia Camara. Un appel à la reprise des cours cette semaine, lancé le jeudi 7 février dernier, lors de la double cérémonie de lancement officiel de l’édition 2019 du festival national des arts et de la culture en milieu scolaire (FENACMIS) et du programme solidarité et partage. C’est surpris que, les élèves ont, une fois de plus constaté avec amertume, l’absence de leurs enseignants, dans les salles de classes ce lundi matin.
Approchés par Afriquematin.net, plusieurs élèves se disent inquiets pour leur avenir si la situation perdure. Du coté des enseignants, ils soutiennent qu’ils reprendront les cours, à l’appel de la Coalition des syndicats du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire (Cosef-Ci) et de l’Intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire (Isepp-Ci) et non à celui du ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
De toute évidence, un dialogue de sourd s’installe entre madame la ministre et les syndicats.
Les élèves mécontents ont protesté contre cette grève, à travers une marche dans les rues de la ville d’Agboville. Et l’on pouvait lire sur les pancartes : « On veut aller à l’école » ; « Respectez notre droit à l’éducation » ou encore « Svp asseyez-vous et discutez ».
Faut-il le rappeler que, la grève au secondaire entre dans sa 4e semaine tandis que celle au primaire est à sa 2e semaine. Et les Enseignants n’entendent pas faiblir et préviennent qu’il y aura année blanche si le Gouvernement refuse de les écouter.