Dans une déclaration dont copie nous parvenue ce jeudi 21 février 2019, le Front national démocratique et réformiste (FNDR), parti d’opposition condamne « l’arrestation arbitraire de syndicalistes » et demande leur « libération immédiate ». Il appelle le Gouvernement à mettre tout en œuvre pour que la grève des Enseignants et que « les élèves et étudiants reprennent le chemin de l’école ».
Ci-dessous l’intégralité de la déclaration signée du Président du Fndr, Didier Brou.
» Depuis un (1) mois, précisément depuis le 22 janvier 2019, l’Ecole ivoirienne, que ce soit le Supérieur, le Secondaire et le Primaire, est paralysée du fait de la grève des Enseignants. Ceux-ci ont déposé plusieurs revendications liées à leurs conditions de vie et de travail sur la table du Gouvernement.
Cependant, le Front national démocratique et réformiste (FNDR) constate, comme tous les ivoiriens, que :
- le Gouvernement n’a accepté de discuter avec les grévistes que trois (3) semaines après le déclenchement de leur mouvement de grève, soit le 15 février 2019, jouant ainsi la carte du pourrissement et du durcissement des positions,
- pendant que les discussions sont en cours, trois (3) responsables syndicaux, dont le secrétaire général du syndicat des Enseignants du Supérieur (CNEC), Johnson Kouassi, sont arrêtés et jugés pour troubles politiques.
Devant cet état de fait, le FNDR crie son indignation et condamne ces arrestations arbitraires avec des chefs d’accusations fallacieux.
Le FNDR estime que vouloir trouver des motifs politiques à des revendications somme toutes légitimes de fonctionnaires de l’Etat de Côte d’Ivoire relève du dilatoire et témoigne du manque de volonté des gouvernants à prendre en charge les maux qui minent le système éducatif ivoirien. De même que les arrestations injustifiées des syndicalistes constituent une violation grave de la liberté d’expression garantie par la loi fondamentale.
Le Front national démocratique et réformiste (FNDR) rappelle, à toutes fins utiles, que l’école est la clé de voûte du développement d’un pays. Par conséquent, le Gouvernement doit tout mettre en œuvre pour garantir aux enfants de Côte d’Ivoire une éducation de qualité.
C’est pourquoi, le FNDR demande la libération immédiate des Enseignants arrêtés et la poursuite des négociations avec les syndicats d’Enseignants afin que les élèves et étudiants puissent reprendre le chemin de l’école dans les plus brefs délais. »
NB: Le titre et le chapeau sont de la Rédaction