Edito:
Lorsque l’ancien capitaine des Éléphants de Côte d’Ivoire a manifesté le besoin de prendre les rênes de la Fédération Ivoirienne de Football pour lui insuffler un nouveau souffle, le peuple de Côte d’Ivoire, épris de justice et de lucidité a applaudi, malgré les divaguements de certains égarés; le monde entier a salué l’arrivée de l’homme providentiel. Parce que, la Côte d’Ivoire footballistique, frappée par un marasme total, à cause de ses faux dirigeants, après avoir volé au-dessus du football africain durant deux décennies, allait enfin bénéficier des vitamines du GBAGBADÊ NATIONAL.
Malheureusement, il fallait passer forcément par une confrontation électorale. Cette confrontation contre l’enfant du peuple, le DAIZOKO, la fierté nationale, certains n’ont pas voulu l’avoir. Ils ont alors choisi de l’éliminer depuis la ligne de départ. Que n’ont-ils pas fait pour parvenir à leur honteuse besogne ? Organisation clandestine d’une réunion à Yamoussoukro pour choisir le parrainage des arbitres, marmaille au sein de l’AFI et des médecins.
Malgré toutes ces sorcelleries, l’enfant du peuple connu pour sa ténacité et sa combativité, a déposé sa candidature et elle a été validée. Ils l’auront donc comme adversaire malgré eux, alors qu’ils étaient presque convaincus de l’avoir neutralisé. C’est déjà une grande victoire, même s’il n’est pas élu lors de cette macabre élection. Et dire que beaucoup de personnes lui avaient demandé de se retirer face cette forfaiture à l’ivoirienne.
Ils ont tous oublié que DAIZOKO est l’homme des derniers instants, lorsque tout semble perdu et que les supporters commencent à quitter les tribunes; les dirigeants, à regagner les vestiaires. C’est à cette période du match que le GÉNIE qui est en lui se réveille et renverse les donnes pour donner de la joie immense à ses supporters. Merci d’avoir maintenu le mythe, même hors des stades.
Par Léon SAKI – Afrique Matin.Net