Par Christ Zorro/ Afriquematin.net
La pandémie de la maladie à coronavirus aura eu raison des festivités du 1er mai. Le traditionnel défilé des travailleurs et son cortège de doléances n’aura pas lieu ce 1er mai 2020 au palais présidentiel d’Abidjan-plateau. Ces doléances, qui sonnent habituellement comme une gêne, voire un cauchemar pour les autorités du fait d’exhumations de dossiers qui ne reflètent généralement pas les discours officiels sur la situation réelle des travailleurs, seront pour une fois transmis hors circuit habituel.
Il est évident que la pandémie du Covid-19 va considérablement changer et les législations en rapport avec le code du travail, et les conditions de celui-ci. Ce ne sont pas les millions de chômeurs qui ont été enregistrés dans les pays les plus industrialisés qui prouveront le contraire. Les conditions déjà précaires dans les pays en voie de développement, ajoutée à cette pandémie, ont mis à nu ce que les plus fins prestidigitateurs aux commandes de certains Etats en Afriques, particulièrement la partie francophone, tentaient d’occulter sur l’état réel des Economies.
Que le boom des trouvailles des chercheurs du continent, dans la tentative de venir à bout du covid-19, ne soit pas limité à la médecine. Que cette révolution touche surtout les conditions de travail partout sur la planète et particulièrement dans les Etats où la fragilité des économies a été éprouvée afin que les populations ne soient plus contraintes à affronter la mort pour un bout de pain.