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Elections en Afrique/Observateurs, touristes ou en pyromanes?

Par Haidmond Kaunan/ afriquematin.net

Les missions d’observation sous régionales et internationales au cours des élections en Afrique sont-elles si nécessaires pour ce continent ? La question s’impose, à l’analyse des observations des comportements des observateurs eux-mêmes. A cause des nombreux contrastes et des réactions le plus souvent contradictoires observées çà et là, en Afrique après leur passage.
Les africains n’acceptent qu’on traite leurs nations de « continent de merde ». Et pourtant ils ne font rien pour prouver le contraire. Aimé Césaire, l’ancêtre de la négritude lui-même, avait déjà dit, en son temps que « L’Afrique a connu un drame. L’indépendance, une fois acquise là commence sa tragédie ». On n’a jamais cessé d’accuser le colonisateur mais une fois au pouvoir le chef africain est pire que le colon blanc. Toute élection présidentielle en Afrique de conflit socio-politique aboutissant pour la plupart du temps à des guerres post-électorales avec son cortège de victimes innocentes. Chez nous ici, on n’organise pas des élections pour perdre. On doit mettre des stratégies mystiques, occultistes, violentes, armées, de corruption…pour conserver le pouvoir. C’est tout ce qui fait courir nombres de personnes en Afrique lors des élections. Pardon, des touristes et des pyromanes noirs et blancs chez nous. Pour y préparer le feu. Leur principal objectif de la plupart de ces observateurs, c’est de se faire payer, corrompre, en vue de fabriquer des procès-verbaux imaginaires pour permettre au régime sortant de se maintenir au pouvoir, coûte que coûte, vaille que vaille ! Et pis pour les populations. Tous ceux qui ont des yeux et des oreilles pour voir et entendre en ont déjà et beaucoup vu et entendu sous les tropiques. Regardez de l’autre côté, on continue de poursuivre le Président Sarkozy, lui reprochant d’avoir utilisé de l’argent mal acquis. C’est pourquoi nous estimons que les meilleurs observateurs, c’est le peuple, les électeurs eux-mêmes. Nous sommes dans un cycle électoral en Afrique. Ce qui arrivera ne nous surprendra pas.

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