Par Haimond Kaunan/afriquematin.net
« Recrudescence de violence , démission parentale, irresponsabilité gouvernementale, années académiques à plusieurs vitesses, politisation syndicale et estudiantine, enseignants formés au rabais, enseignants se présentant comme militants d’un parti politique ou un autre, mouvement estudiantin est parrainé par chaque parti politique…Avec un taux des lacune en hausse mais on fait croire qu’il y a une progression dans les résultats scolaires » Voici le triste décor qui s’attache à l’école ivoirienne.
Et c’est bien le temps d’en parler, au moment où les classes viennent de s’ouvrir avec le quotidien feuilleton de protestation des mouvements estudiantins.
Un mouvement estudiantin autre que la populaire et violente fédération estudiantine de Côte d’Ivoire(Fesci) qui fait la loi dans la région de Gbêkè n’avait pas voulu la rentrée dans le primaire et le secondaire soit possible. Elle protestait contre l’augmentation des frais d’inscription. En Abidjan, l’autrefois prestigieuse Université nationale de Côte d’Ivoire qui porte aujourd’hui le nom de l’illustre Félix Houphouet Boigny, à Cocody a servi encore de champ de bataille, ce mardi 11 septembre entre étudiants et forces de polices.Toujours,l’augmentation des frais d’inscription à l’origine.
Il est vrai qu’il ne faut pas encourager le manque de civisme des étudiants(attaque contre le biens publics), il est vrai qu’on a toujours condamné les apprenants ,surtout pour manque d’autorité au maître mais cherchons une fois à comprendre quelque chose,en faisant la part des choses. Quelle est cette école dont on ne connaît pas le coût réel? Où on a l’impression qu’on ne dit clairement pas à quoi servent ces nombreux frais et leur augmentation à tout bout de champ qu’on pouvait qualifier de faux?
Des gens refusent de nous dire que l’école ivoirienne est malade.Et qu’il y a la Fesci dans les établissement secondaires quand on nous fait croire que c’est seulement dans le supérieur que ce monstre existe.
Des armes blanches se trouvent sur le campus universitaire, des drogues associées à des repas sont servis aux abords des lycées. La morale, les vertus de base ont foutu le camp.Maîtres, parents, gouvernants,apprenants ont tous démissionné.Et on veut faire croire que l’école ivoirienne « is back »(a retrouvé son lustre d’antan). Et aucune partie ne songe à organiser les états généraux de l’école. M.Kourouma Ibrahima, coordonnateur de l’inspection générale de l’éducation nationale ne fait que vanter le pourcentage des résultats des examens alors les parents d’élèves quant à eux ,se plaignent du niveau de leurs enfants qui trop a baissé. Une licence est aujourd’hui l’équivalent d’un Bepc d’autrefois. Bref !On y reviendra.