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Dépêche du 12 juillet 2019

Une sélection de Nadège Kondo/afriquematin.net

Présidentielle/La réforme de la CEI divise l’opposition et le pouvoir  

A un an de la présidentielle, le projet de loi adopté en conseil des ministres par le gouvernement sur la nouvelle Commission électorale en Côte d’Ivoire ne passe pas dans l’opposition. Celle-ci continue de dénoncer un « déséquilibre » au profit du camp présidentiel et sa « mainmise » sur l’organe en charge de l’organisation des élections. Selon Xinhua, le gouvernement vient en effet d’annoncer un projet de loi portant sur la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI) qui doit être validé par l’Assemblée nationale. La future CEI sera composée de quinze (15) membres au lieu de 17 précédemment pour la Commission centrale. Parmi eux, trois représentants du parti au pouvoir, trois de l’opposition, six de la société civile, un du conseil supérieur de la magistrature, auxquels s’ajoutent un membre nommé par le président de la République, et un par le ministre de l’Intérieur. Pour le gouvernement, ce projet de loi apporte « un meilleur équilibre » dans la composition des organes de la CEI.

Gouvernance/ L’Opposition insatisfaite

Pour l’Alliance des forces démocratiques (AFD), la coalition de partis politiques conduite par le Front populaire ivoirien (FPI) et menée par  Pascal Affi N’Guessan, l’adoption du projet de loi est «une initiative parallèle, personnelle et solitaire du gouvernement » qui ne l’engage nullement. Les discussions en cours depuis le mois de janvier ont révélé des « points d’accord mais également d’autres sur lesquels les discussions doivent se poursuivre », indique   Affi N’Guessan, qui invite le gouvernement à reprendre les négociations en vue d’ « assainir totalement » le cadre juridique et institutionnel des élections afin que le scrutin de 2020 puisse se dérouler de façon démocratique et apaisée. De même, la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP, pro-Gbagbo) de Kabran Appia, fustige le déséquilibre entre la mouvance présidentielle au pouvoir et les partis politiques de l’opposition qui « s’est accentué par le renforcement de la présence des institutions et l’administration dans la Commission centrale ».

Croissance économique ivoirienne/Selon La Banque mondiale donne un satisfecit au secteur privé    

Le secteur privé constitue le principal moteur de la croissance de l’économie ivoirienne, selon la neuvième édition du rapport de la Banque mondiale sur la situation économique en Côte d’Ivoire publiée, jeudi. «Intitulé au pays du cacao, comment transformer la Côte d’Ivoire», le rapport souligne que les réformes entreprises par le gouvernement pour améliorer le climat des affaires ont encouragé les entreprises à investir davantage en 2018. L’Aip souligne que l’étude note toutefois que contrairement aux années 2012-2015, marquées par le dynamisme de l’ensemble du secteur privé, la reprise actuelle se concentre principalement dans les télécommunications, l’agroalimentaire et les bâtiments-travaux publics.

  Développement/La CEDEAO et les Pays-Bas entendent intensifier leur coopération

La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Royaume des Pays-Bas veulent intensifier leur coopération afin de maximiser les relations cordiales qu’ils entretiennent, dans l’intérêt des populations de l’Afrique de l’Ouest.

À cette fin, les représentants des deux parties se sont entretenus le mardi dernier à Abuja, au Nigéria. Entre autres sujets évoqués, ils ont passé en revue les domaines d’intérêt commun concernant la paix et la sécurité, le commerce régional, la coopération économique et le développement, l’agriculture et la coopération en matière de sécurité alimentaire.

 Média/Un journaliste porté disparu

 Le ministre des Affaires étrangères de la Tanzanie, Paramagamba Kabudi a annoncé, sans aucune explication, le décès du journaliste Azory Gwanda, porté disparu depuis plus d’un an et demi, rapporte Reporters sans frontières (RSF) dans un communiqué de presse transmis jeudi à l’AIP.

L’organisation dénonce le manque de considération des autorités tanzaniennes dans le traitement de l’affaire et exige que les détails de l’enquête soient rendus publics.

 L’Etat tanzanien n’avait jamais répondu aux nombreuses sollicitations de la société civile dont RSF pour mener une enquête sérieuse sur le sort du journaliste. Rappelons que la Tanzanie est le  118ème  sur 180 pays, a perdu plus d’une vingtaine places dans le Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 201

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