La mort du Professeur Sandrine Polneau après «une chute» du 13e étage de la tour C de la cité administrative d’Abidjan-Plateau n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Au fil du temps, de nouveaux éléments venant de sachants ou de proches de la défunte viennent s’ajouter au point de faire douter désormais de la thèse du suicide volontaire retenu dès le départ. D’après des informations recueillies par Connectionivoirienne, il semble qu’avant son décès, la dame n’avait plus ses bureaux à la Tour C, où elle travaillait avant, puisqu’elle avait pris fonction au CHU d’Angré. De plus, sur toutes les photos publiées après la découverte de son corps, le constat est que la dame n’a pas de traces de sang visibles ou ne baigne pas dans son sang, pour quelqu’un défenestré du haut d’un palte hauteur.
Finalement, le dossier du Professeur Sandrine Varlet Polneau prend des tournures complexes. A-t-elle été assassinée ou s’est-elle suicidée ? Quelles étaient les raisons profondes de ses bisbilles avec Mme la Ministre ? “Pourquoi cette dernière Raymonde Goudou-Coffie est-elle allée chez les parents en lieu et place de son mari, comme pour attester la thèse des problèmes conjugaux ?”, interroge notre source. Des sources anonymes affirmaient que Pr Sandrine Varlet Polneau aurait été escortée de sa voiture à son bureau ? Lequel ? Puisqu’elle était déjà à Angré au CHU ? Qui étaient ces individus qui l’ont escortée lorsqu’elle est arrivée à la cité administrative ? Quels sont les individus qui étaient présents avec elle dans son soi-disant bureau ? «En un mot, la thèse du suicide semble peu probable désormais», nous confient nos sources. Il est donc urgent que le Procureur de la République fasse une lumière sur les conditions du décès du Professeur Sandrine Varlet Polneau, seule, selon les informations, professeur agrégée en mathématiques statistiques en Afrique. Le mutisme assourdissant des associations féminines en Côte-d’Ivoire, reste un autre mystère difficile à comprendre pour une femme de ce niveau en Afrique, martèlent nos sources.
Source : pmepmimagazine.info