Le règlement des conflits et particulièrement des crises électorales par les organisations sous régionales comme la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de l’union Africaine (UA) est fortement critiqué par le défenseur des droits de l’Homme, Alioune Tine.
L’ancien directeur Afrique de l’Ouest d’Amnesty international dénonce la mollesse avec laquelle ces organisations interviennent dans les crises qu’elles sont censées aider à juguler.
Selon une déclaration « la Cédéao, l’Union Africaine et les Nations Unies appellent toutes les parties prenantes de Guinée, de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Ghana et du Niger à se mobiliser pour des élections présidentielles apaisées en Afrique de l’ouest… ».
Réagissant vigoureusement sur ces comportements, le défenseur des droits de l’Homme note que « les pathologies de la démocratie en Afrique de l’Ouest sont très profondes et ne peuvent se régler par des déclarations de principe qui marquent l’impuissance des mécanismes africains de régulation des conflits. Il est temps de diagnostiquer le mal et de le soigner par des réformes ».
Aussi, l’on doit conclure qu’une certaine couardise réside dans la démarche des émissaires de la Cédéao comme par exemple le cas en Côte d’Ivoire et en Guinée où jamais ils n’ont condamné la violation de leur constitution respective par Alassane Ouattara et Alpha Condé pour briguer un troisième mandat, source de violences inouïes et de morts inutiles. Comme quoi, ces institutions n’ont jamais pu résoudre de conflits.
Source : pressivoire.com avec afriquematin.net