Par Dr Nicole Deigna
Avec tous les élèves et les étudiants formes dans de telles conditions, le triste constat suivant est fait : des mains des médecins meurent de nombreux patients.
Les pharmaciens revendent leurs périmés dans les rues Les bâtiments s’effondrent des mains des ingénieurs. L’argent est blanchi et volé par les économistes et experts comptables. L’humanité meurt aux mains des hommes de Dieu.
Nous le vivons depuis des décennies dans notre pays. L’école ivoirienne gérée dans la gabegie et l’imposture anéantit l’avenir de nos enfants et petits-enfants. Par contre, sans gêne et sans souci, des responsables administratifs et politiques mettent en sécurité leurs ouailles, dans de meilleures conditions de travail, dans des structures privées, souvent, loin de nos zones de turbulences, à l’abri, à l’étranger, et surtout au frais de la Mère Patrie !
Toutes les sécurités lourdes dont nous nous dotons auraient mieux servi à l’amélioration des structures de ce grand département : l’Education Nationale, au plan logistique et humain.
A commencer par mettre au poste de commandement de ce département prioritaire, les compétences qui conviennent ! La gestion d’un parti politique est différente de la gestion d’une telle structure, qui a besoin non seulement d’expertises intellectuelles, mais aussi d’expertises en relations humaines.
Dommage de voir se préparer la grande dérive de notre pays avec le silence coupable de nos gouvernants! Quelle désolation ! L’école politisée par toutes les chapelles et leurs états-majors a produit rebelles et déchets scolaires. Avec des loubards, suiveurs et microbes, les jeunes en conflit avec l’autorité !
En lieu et place de concertations apaisées, mesurées, intelligentes et responsables, les parties en conflit usent de manœuvres de manipulation, de chantage, d’intimidation et même de violence au détriment des intérêts de nos jeunes enfants impuissants.
Le plus faible invoque son Dieu et compte sur son recours, car en face de Dieu qui gronde, que valent des chevaux nombreux ou des cavaliers vigoureux ? De la balle que le vent disperse dans toutes les directions, qui peut résister ?
Mais, ajoute le Seigneur, « les plus petits doivent respecter la loi, afin que vous ayez toujours votre Dieu en vous ». Voilà, que les conditions de la justice divine sont claires. Alors, nous sommes tous appelés à la conversion de nos cœurs et de nos esprits. Surtout pour tous les chrétiens, en ce temps de carême. Tous, citoyens, hommes et femmes de bonne volonté, nous devons refuser de voir notre pays être réduit en cendres par l’orgueil, dans la course au leadership des responsables politiques. Toutes ces cargaisons d’armes livrées sur notre sol, ne sont quand même pas destinées à tuer des oiseaux !
Quelle frayeur dans le dos ! Seigneur, inspire la sagesse et la non-violence à nos gouvernants dans la gestion des affaires de l’état et à tous les parents, la grâce de la patience et de la providence en ces temps de grandes épreuves. Sauvons notre pays ! ».
Source : ivoirebusiness.net