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Côte d’Ivoire/Joutes politiques, discours haineux et risque d’implosion sociale : Amoa Urbain appelle à la mise en place d’un Gouvernement de Consensus National

« Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir », dixit un diction. En tout cas, depuis quelques mois, le climat sociopolitique reste surchauffé par des crises intestines au sein de certains partis et certaines coalitions politiques, au point que le débat verse désormais dans le vulgaire, la faillite morale ainsi que la forfanterie.

Amoa Urbain, candidat à la Présidentielle 2020 appelle à une levée de bouclier entre Ivoiriennes et Ivoiriens.

Heureusement, qu’il ait encore des universitaires et des hommes politiques assez lucides pour sonner le tocsin. Au cours du déjeuner de presse qu’il a offert, ce mercredi 24 avril 2019, dans les locaux de l’Université Charles Louis de…Montesquieu, à Cocody Mermoz, telle une sentinelle juchée sur un mirador, Amoa Urbain a embouché sa trompette pour demander aux autorités ivoiriennes, « la mise en place d’un Gouvernement de consensus national ».

« Bien plus, puisque le régime en place en Côte d’Ivoire retombe dans des erreurs du passé qui ont contraint SEM le Président Félix Houphouët-Boigny à pratiquer ce qu’il a été convenu d’appeler ‘’l’esprit du 20 juillet 1977’’ face à la gabegie  et aux prévarications et que la persistance de la corruption et du laisser-aller au sommet de l’Etat a encore contraint SEM le Président Félix Houphouët-Boigny a accepté un Premier Ministre dans les années 1990 pour envisager de redresser l’économie de la Côte d’Ivoire ». Et de poursuivre que ce gouvernement dit apodictique «peut apporter de véritables changements pour Tous dans la vie de la Nation et servir d’instrument de paix sociale ».

Pour le candidat à la présidentielle de 2020, ce nouveau système politique remettra en place, entre autres des programmes de gouvernement telle une Nouvelle Caisse de Stabilisation des prix des produits de la Terre, dans le dessein de stabiliser sur une longue durée les prix d’achat de nos matières premières produites par les paysans et les paysannes (café, cacao, hévéa, anacarde, coton, cultures vivrières), jusqu’à obtenir de mettre en place un vaste programme d’autosuffisance alimentaire et santé primaire pour tous sous le label : « Consommer ivoirien, c’est Vivre mieux », lancera-t-il.

Par ailleurs, l’universitaire désormais homme politique, Amoa Urbain, a renfoncé son argumentaire en invitant l’ensemble des Ivoiriennes et Ivoiriens à s’approprier individuellement et collectivement son concept novateur le ‘’Mouvement du Come back to the native village’’ qui, dévoilera-t-il, loin d’être un ‘’cahier d’un retour au pays natal’’ prôné par Aimé Césaire, est un ‘’recours au pays natal’’ pour s’abreuver des valeurs culturelles et pour occuper sainement les terres de nos pères pour les générations actuelles, montantes et futures.

Aussi, le conférencier-expert en prévention et résolution des conflits s’est-il interrogé sur l’opportunité du système politique établi depuis belle lurette en Côte d’Ivoire et qui fait du locataire du palais présidentiel d’Abidjan un super homme est plus que jamais obsolète et suranné. Dénonçant ce régime politique ‘’Etat trop centralisé’’ (régime présidentiel) existant dans notre pays, le candidat Amoa Urbain a préconisé désormais un Etat à puissance fédérale.

«Commençons dès maintenant et nous réussirons à faire de la Côte d’Ivoire, un Etat à puissance fédérale dont la mission première sera de produire et de transformer localement (à partir des collectivités territoriales) nos matières premières de façon à conduire un ‘’développement équilibré’’ Nord-Sud – Est/Centre/Ouest, dans tous les secteurs indispensables au bien-être et à la qualité de vie de la citoyenne et du citoyen ivoirien ! »

S’il est élu président de la République de Côte d’Ivoire, Amoa Urbain a une vision panafricaniste qu’il entend partager avec ses pairs africains : d’une part, créer sur la base des fondements culturels de l’Afrique, un Etat Fédéral Africain, une confédération ! ou une Union mieux structurée et plus forte que l’actuelle Union Africaine ; et d’autre part, mettre sur pied un Conseil scientifique panafricain des Grands Médiateurs de la Société Civile (une société civile indépendante, digne et responsable).

« Commençons  dès maintenant et nous réussirons. Pour ce faire, je me félicite de pouvoir adresser une invite majeure à l’Afrique et aux Africains mais surtout au Ivoiriennes et aux Ivoiriens d’ici et d’ailleurs : « Confiance ! Commençons dès maintenant et nous réussirons ! » Et puisque les tensions sont de plus en plus vives au sein des partis politiques, lesquelles tensions poussent même au divorce et à des violences dans nombre de familles par le fait d’un jeu pernicieux de manipulations politiciennes, ayons foi en nous-mêmes sans attendre la validation par une certaine communauté dite internationale, et commençons ! », a conclu Amoa Urbain, candidat en lice sous la bannière de la société civile.

Sercom

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