Par Keren Bossouma/afriquematin.net
La fête de la moisson est une cérémonie qui a lieu après les récoltes. Célébrée dans le monde entier, cette fête, selon les préceptes bibliques, occupe une place importante dans la vie des Églises Évangéliques. Le culte trouve une forme liturgique solennelle. Les chants de louange sont adressés au Dieu créateur qui dans sa bienveillance donne la vie et de ce fait le « pain quotidien ».
C’est cet amour biblique qui a maintenu et exhorté le dimanche 1er Août dernier les fidèles de l’Eglise du Christianisme Céleste de la Paroisse La Nouvelle Jérusalem sise au quartier Marchoux résidentiel dans la Commune de Bingerville.
La première édition de la grande fête des Moissons est un évènement annuel de réjouissance dont l’objet est de remercier le Seigneur Jésus-Christ pour sa grâce. A cette occasion, le Chef de l’Archidiocèse, le Révérend Pasteur Nicolas Moulod a rappelé aux fidèles venus nombreux « que la vie est sacrée et nous devons être en communion avec notre créateur pour bénéficier de sa grâce et de sa bénédiction ».
Selon le Vénérable Suprême évangéliste, Béhi Ernest Agbaméné c’est la toute première, fois que cette fête est célébrée dans leur communauté. Donnant la quintessence de cette cérémonie, il a fait savoir que « dans l’année, l’homme de dieu doit semer et récolter et quand il finit de récolter, il doit venir dire merci à Dieu qui a béni sa récole. C’est ce cadre que cette église, la nouvelle Jérusalem décide de le remercier et lui faire des dons en retour. Parce que celui qui moissonne peu sème peu, mais celui qui moissonne abondamment sème abondamment », souligne l’homme de Dieu.
Poursuivant il a interpellé les hommes politiques, dans leur quête effrénée du pouvoir, « qu’ils prennent au sérieux le créateur Jéhovah, Yahvé, qu’ils sachent que le pays a souffert et les populations continuent de souffrir, parce que nous n’avons pas encore vu le bout de l’histoire qui pourra nous apporter la Paix », fait-il entendre.
Pour lui, les politiciens ne sont pas maîtres de l’univers, « ils sont de passage, mais la voix du peuple est la voix de dieu. Qu’ils respectent le peuple et qu’ils sachent que le peuple qui se trouve en face d’eux, car, l’élection d’un politicien ne vient pas de lui-même, mais plutôt de dieu et c’est lui qui choisit son fils pour qu’il s’occupe de son peuple », soutient l’homme de dieu.
Aussi, supplie-t-il ces derniers de reconnaitre que le peuple qui est dieu a longtemps souffert, « nous constatons que l’orgueil détruit que ces politiciens, tant en Côte d’Ivoire ou ailleurs sachent qu’on ne dirige pas le peuple pour qu’il souffre, parce que c’est dieu qui met un homme devant pour que ce peuple puisse aspirer à la paix », conseille-t-il.
Il faut souligner que l’animation de cette cérémonie a été assurée par la chorale « la voix des Chérubins » et celle « des Anges de la paroisse-mère », en présence de hauts dignitaires issus de cette congrégation.